LA VIE REVEE - JOURNAL DE POESIE 1929-1933

Arfuyen - EAN : 9782845902268
POZZI ANTONIA
Édition papier

EAN : 9782845902268

Paru le : 11 févr. 2016

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  • EAN13 : 9782845902268
  • Réf. éditeur : S58638
  • Collection : NEIGE
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 11 févr. 2016
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : 2.80 x 16.00 x 22.50 cm
  • Poids : 472gr
  • Résumé : Malgré une mort prématurée à l'âge de 26 ans, Antonia Pozzi (1912-1938) a laissé une oeuvre considérable dont la publication posthume a révélé la force et l'originalité. Vittorio Sereni, l'un de ses plus proches amis, reconnut le premier ses dons exceptionnels. Eugenio Montale admirait lui aussi la « pureté du son » et la « limpidité des images » de la poésie d'Antonia Pozzi. T. S. Eliot quant à lui se disait frappé par « sa pureté et sa probité d'esprit ». Traduite en de nombreuses langues, elle est révélée pour la première fois en français avec la traduction intégrale du Diario di poesia, « journal de poésie » d'une tonalité très proche de la grande Katherine Mansfield. Le traducteur, Thierry Gillyboeuf, a traduit en français des oeuvres d'auteurs italiens de premier plan : Salvatore Quasimodo, Italo Svevo, Leonardo Sinisgalli et Eugenio De Signoribus. Il a entrepris de donner en français l'intégrale de l'oeuvre poétique d'Antonia Pozzi, soit un ensemble bilingue de plus de 600 pages, en deux volumes. Un an après sa mort, les éditions Mondadori publient sous le titre Parole un premier ensemble de ses poèmes (1939). L'année suivante paraît sa thèse : Flaubert. La formazione letteraria (Garzanti, Milan, 1940). D'autres éditions se succèdent : en 1948, Parole. Diario di poesia 1930-1938 ; en 1948, une édition préfacée par Montale. La parution des journaux et correspondances (notamment avec Sereni) révèle une personnalité complexe et attachante. Le Diario di poesia est un journal entièrement fait de poèmes, qui, grâce à la vivacité du regard et à la limpidité du style échappent aux dangers de la complaisance comme du prosaïsme. Le premier texte de ce Journal est daté de Sorrente, le 2 avril 1929 - elle vient d'avoir 17 ans. Ce premier volume s'achève le 25 septembre 1933 : « Ô toi / voile - de ma jeunesse, / ma robe légère, / vérité évanouie - / ô noeud / luisant - de toute une vie / qui fut rêvée - peut-être - // oh ! pour t'avoir rêvée, / ma chère vie, / je bénis les jours qui restent - / la branche morte de tous les jours qui restent, / qui servent / à te pleurer. » Tels sont les derniers mots du poème écrit ce jour-là, « La vita sognata » (La vie rêvée), qui donne son titre à ce volume.
  • Biographie : Antonia Pozzi est née le 13 février 1912 à Milan.?Elle est la fille de l'avocat du Duce, Roberto Pozzi, et de la comtesse Lina Cavagna Sangiuliani di Gualdana. Elle entre en 1922 au lycée Manzoni. En 1927, elle tombe amoureuse de son professeur de latin-grec, Antonio Cervi, de quatorze ans son aîné. En 1929, elle écrit ses premiers poèmes. Elle entre en 1930 à la Faculté de Lettres et de Philosophie de l'Université de Milan, où elle se lie au grand poète Vittorio Sereni. En 1931, son père espère l'éloigner de Cervi en l'envoyant en Angleterre. La liaison ne prendra fin qu'en 1934. En 1935, elle soutient sa thèse sur la formation littéraire de Flaubert. Elle enseigne en 1937 à l'Institut Technique Schiaparelli. Elle traduit des textes de Manfred Haussmann et d'Aldous Huxley et collabore à la revue Corrente. Elle travaille à un projet de roman. Les lois raciales obligent certains de ses amis les plus proches à fuir l'Italie. Le 2 décembre 1938, elle est retrouvée inconsciente dans un fossé de la banlieue de Milan, un poème de Sereni dans la main : suicide par barbituriques. Elle meurt le lendemain et est enterrée dans le petit cimetière de Pasturo.
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