Largo en fa dièse mineur, pour violon et piano

Symetrie - EAN : 9790231803877
CRAS JEAN
Édition papier

EAN : 9790231803877

Paru le : 1 sept. 2014

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  • EAN13 : 9790231803877
  • Réf. éditeur : SYM-387
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 sept. 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 11
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
  • Poids : 70gr
  • Résumé : Très tôt formé à la technique du clavier et du violon, entouré de frères et sœurs pratiquant piano et cordes, Jean Cras en vint rapidement à composer de la musique de chambre. Ce sera d’abord un trio avec piano, Voyage symbolique, suivi au tournant du siècle par les trois sonates, L’Esprit (pour violon et piano), L’Âme (pour alto et piano) et La Chair (pour violoncelle et piano).
    C’est peu après ces débuts que Jean Cras entame la composition de ce Largo en fa dièse mineur, dans sa première version pour violoncelle et piano. Nous avons bien peu d’éléments sur cette œuvre. Dans un courrier à sa famille, datée du 6 décembre 1903 alors qu’il est en poste à Bizerte, le compositeur écrit : « Mon Andante pour violoncelle sera bientôt terminé. Il y a des jours où je crois que c’est très bien. En tous cas, quelle que soit la qualité des sentiments qui sont l’âme de mes compositions, je sens que leur expression en est maintenant plus virile, plus robuste. » S’agit-il bien du Largo en fa dièse mineur  ? Sans doute, car aucune trace n’existe d’un Andante pour une formation similaire. Le fait que sur les différentes sources manuscrites figure la mention « novembre 1903 » reste dans ce contexte un mystère.
    Le manuscrit autographe qui a servi à établir la présente édition est déposé à la Médiathèque musicale Mahler à Paris. Il est complété par plusieurs autres sources manuscrites dont des parties séparées de violon et d’alto nous montrant que ces deux versions alternatives étaient bien la volonté du compositeur. Nous en proposons donc l’édition en trois versions : pour violoncelle et piano, pour alto et piano, pour violon et piano.
    Cette pièce, courte méditation de forme lied A-B-A’, a été créée par André Lévy, violoncelle, et Colette Cras, la deuxième fille du compositeur, le 22 novembre 1934, deux ans après la mort de Jean Cras. Elle a été enregistrée par Aleksandr Khramouchine et Alain Jacquon à Vincennes, en avril 2008 (label Timpani) et sa recréation au concert a eu lieu au cours de la Folle Journée de Nantes 2013, le samedi 2 février, par Raphaël Pidoux et Vincent Coq.
  • Biographie : De tous les marins compositeurs (Rimski-Korsakov, Mariotte, Roussel), Jean Cras est le seul qui aura assumé sa double vocation de marin – officier dans la Marine de guerre, il y meurt contre-amiral – et de compositeur.
    Disciple d’Henri Duparc, qui le dissuada d’abandonner la marine, il révéla très tôt des dons pour la musique, à l’instar de tous les autres membres de cette famille brestoise pour qui l’exercice de cet art semblait une seconde nature.
    Un métier très sûr, un style personnel – sans être révolutionnaire –, une haute idée de la musique, celle d’un message d’en haut dont il n’aurait été que le scripteur, l’ont amené à s’illustrer dans tous les champs musicaux, du piano (la suite des Danze, notamment) à l’opéra (Polyphème, d’après Samain, grand prix de la Ville de Paris), en passant par la musique de chambre (en particulier un Trio à cordes, son chef-d’œuvre, lui aussi récompensé), la mélodie (avec des poètes peu courus comme Tagore ou Lucien Jacques) et ­l’orchestre, où un goût pour la « ligne claire » et un sens de la couleur font merveille, dans des pages où la mer et la Bretagne sont souvent présentes.
    Oublié pendant les années noires de la dictature sérielle, Jean Cras est redécouvert depuis une décennie, ­quelques livres, la publication de partitions inédites, des concerts de plus en plus fréquents et une imposante production phonographique venant témoigner d’un légitime regain d’intérêt pour cette personnalité on ne peut plus attachante.
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