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Laudate Dominum (conducteur et matériel)
Symetrie - EAN : 9790231800777
Édition papier
EAN : 9790231800777
Paru le : 22 août 2005
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- EAN13 : 9790231800777
- Réf. éditeur : SYM-0077-7
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 22 août 2005
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 32
- Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
- Poids : 66gr
- Résumé : Le présent Laudate Dominum RV 614 est écrit pour soprano et alto solos, chœur à 4 voix, 2 violons, 2 cors et continuo d’orgue. Or Vivaldi écrit sa musique à 4 parties de cordes (2 violons, alto et basse) tandis que le trio d’église (2 violons et basse) est plutôt de tradition allemande (c’est le cas de toute les messes écrites par Mozart ou Michael Haydn pour Salzbourg). S’il est vrai que la cellule thématique principale de cette courte pièce est rythmiquement très vivaldienne, l’écriture pour les voix, particulièrement aiguë pour le soprano, ne fait pas spécialement penser à Vivaldi. Des copies circulaient entre tous les centres musicaux européens à la faveur des déplacements des compositeurs et interprètes et il existait à l’époque des liens privilégiés entre Venise et Wroclaw (anciennement Breslau).
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Biographie :
Aîné d’une famille de six enfants, Antonio Vivaldi naît le 4 mars 1678 à Venise d’un père violoniste à la basilique Saint-Marc. Ce dernier apprend à son fils le violon mais l’oriente par ailleurs vers une carrière ecclésiastique. Vivaldi est ordonné prêtre en 1703 et du fait d’une chevelure d’un roux flamboyant, il est surnommé le « Prêtre roux ».
Très rapidement après son ordination, il obtient un poste de professeur de violon à l’Ospedale della Pietà, poste auquel il restera attaché presque jusqu’à sa mort. Il devient rapidement maestro di concerti, assurant la composition de très nombreuses œuvres instrumentales ainsi que leur parfaite exécution dans des conditions que toutes les chroniques de l’époque estiment exceptionnelles. Ses surprenantes qualités de professeur et d’interprète liées à un don prodigieux de composition feront de lui, dès les premières éditions de ses concertos à Amsterdam en 1710, un modèle pour toute l’Europe… ce que comprit très vite son plus illustre admirateur, Jean-Sébastien Bach.
Mais à la Pietà, les absences de plus en plus fréquentes du maître en titre de l’hospice, Francesco Gasparini, vont conduire Don Antonio à le remplacer comme maestro di coro chargé d’écrire et de faire exécuter les œuvres religieuses requises pour toutes les célébrations liturgiques ou spirituelles organisées par la Pietà.
Ainsi, probablement dès 1709, et certainement entre 1713 et 1717, va-t-il produire des messes, psaumes pour les vêpres, motets et oratorios vivement admirés non seulement à Venise, mais aussi en province : à Brescia où il composa son superbe Stabat Mater ou à Vincenza qui vit son premier oratorio La Vittoria Navale (RV 582). C’est en cette même ville et également en 1713 qu’il aborde la scène avec son premier opéra Ottone in Villa, remportant un succès retentissant. C’est donc d’une manière tout à fait simultanée qu’il se révèlera comme excellent compositeur dans les trois genres majeurs de la création musicale : œuvres instrumentales, compositions sacrées vocales et opéras.
Soudainement, en 1740, Vivaldi quitte la Pietà et Venise pour des raisons inconnues. Il meurt à Vienne le 28 juillet 1741, dans une relative pauvreté, et oublié.