Le chant des plaines

Robert Laffont - EAN : 9782221091531
Kent Haruf
Édition papier

EAN : 9782221091531

Paru le : 22 févr. 2001

25,00 € 23,70 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782221091531
  • Réf. éditeur : 278088
  • Collection : PAVILLONS
  • Editeur : Robert Laffont
  • Date Parution : 22 févr. 2001
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 317
  • Format : H:215 mm L:135 mm E:24 mm
  • Poids : 388gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Par son écriture épurée, par la virtuosité avec laquelle il nous parle des hommes et des valeurs qui les transforment, Kent Haruf happe le lecteur jusqu'à l'obsession.

    À Holt, petite ville des vastes plaines du Colorado, Tom Guthrie se trouve contraint d'élever seul ses deux fils, Ike et Bobby, dont la mère, en pleine dépression, se désintéresse. Ike et Bobby, neuf et dix ans, tentent d'instaurer un peu de chaleur humaine dans leur existence en se liant d'amitié avec Mme Stearns, une vieille femme plus seule encore qu'eux-mêmes. De l'autre côté de la ville, Victoria Roubideaux, une adolescente à demi indienne de dix-sept ans, découvre qu'elle est enceinte d'un garçon qu'elle connaît à peine. Sa mère la chasse sans préambule de leur maison, et Victoria se réfugie chez Maggie Jones, professeur au lycée où enseigne Guthrie. Harold et Raymond McPheron s'occupent d'une ferme à quelques kilomètres de la ville. Célibataires timides et rustres, ils sont inséparables depuis qu'ils ont perdu leurs parents, quelque cinquante ans plus tôt. Leurs contacts limités avec le monde extérieur s'effectuent par le biais de Maggie et de Guthrie, qui leur donnent un coup de main de temps à autre. Dans l'impossibilité d'héberger Victoria, Maggie a une idée simple qui, évidemment, soulève l'incrédulité : confier l'adolescente aux bons soins des deux vieux célibataires. Harold est réticent, Raymond a déjà fait son choix: après tout, une adolescente enceinte et esseulée ne doit pas être si différente de la génisse inquiète et prête à mettre bas qu'ils gardent à l'étable. Quant à Victoria, affolée, elle se cache derrière le rideau de ses cheveux, mais accepte la proposition. Étrange trio, dont Haruf déroule avec humour la curieuse relation... On est, avec "Le Chant des plaines", loin des dévastations de la passion, des élans tonitruants de l'être. Haruf s'attarde sur des événements banals: l'examen vétérinaire des vaches, l'autopsie d'un cheval; il privilégie des personnages réservés jusqu'au maniérisme. Puis il nous apparaît clairement que le laconisme de ces héros est le résultat d'une profonde timidité et d'une immense intensité émotionnelle. Pour ne pas devenir des êtres passifs englués dans le malheur, les personnages du "Chant des plaines" choisissent l'attention aux autres. Un système de valeur si ineffable, si délicat, qu'il faut un immense talent de romancier pour les rendre.

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.