Le cheval, animal politique

Favre - EAN : 9782828910266
Jean-Louis Gouraud,Jean-Louis Andreani,Jean-Pierre Digard,Christophe Donner,Pierre Durand,Valy Sidibe,Ismail Kadare
Édition papier

EAN : 9782828910266

Paru le : 24 sept. 2009

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  • EAN13 : 9782828910266
  • Réf. éditeur : 403212
  • Editeur : Favre
  • Date Parution : 24 sept. 2009
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 157
  • Format : H:244 mm L:242 mm E:17 mm
  • Poids : 750gr
  • Résumé :

    Jamais le rapport du cheval et du pouvoir n'avait été abordé de façon aussi talentueuse, grâce aux prestigieuses contributions et grâce à une iconographie abondante, rare et qui, souvent, désarçonne.

    Pourquoi Sarkozy croit-il nécessaire de s'exhiber à cheval dès qu'il en a la possibilité, en Camargue (voir notre couverture) ou au pied des Pyramides (par référence à Bonaparte ?) Pour les mêmes raisons, probablement, que celles qui ont motivé, avant lui, Poutine. Et, avant eux, Reagan, Saddam, Kadhafi. Ou, plus loin encore, Tito, Churchill et tant d'autres.

    Qu'est-ce donc qui attire à ce point les hommes politiques vers le cheval ? Est-ce une façon pour eux de se montrer proche de la nature ? Une manière de se hisser au-dessus des autres, au-dessus des simples piétons, des simples citoyens ? Un moyen de se grandir ? Alors que le cheval n'est plus, depuis longtemps, ni un outil ni un véhicule, il continue, c'est certain, à être utilisé comme piédestal. Serait-il resté une représentation du pouvoir ? Un symbole de la puissance ? Un signe d'appartenance à une caste supérieure : le cheval est-il toujours réservé à une chevalerie ? Une aristocratie, une oligarchie ?

    Ces questions en induisent d'autres : le cheval serait-il donc un animal " de droite " ? Peut-on être de gauche et se montrer à cheval ? Et d'autres encore : l'équitation n'est-elle pas une bonne préparation à la politique ? Comme les peuples, les foules, les opinions publiques, le cheval peut se déchaîner soudain : il faut apprendre à prévoir et gérer ses changements d'humeur, à imposer sa volonté à plus fort que soi. Cela a été souvent dit : il y a entre l'art de gouverner et l'art de monter à cheval de nombreux points communs. Et puis, comme le soulignait déjà Plutarque, l'équitation est ce qu'un jeune prince peut apprendre de mieux, " car jamais son cheval ne le flattera. "

    Le cheval, en tout cas, n'est pas un animal ordinaire. Il participe, d'une façon ou d'une autre, au pouvoir des hommes. Il est, peu ou prou, associé à leurs entreprises militaires et politiques. Raison pour laquelle il peut être, comme les bipèdes qui l'utilisent, tantôt honoré, tantôt déchu.

    C'est ce que racontent ici avec talent de grands écrivains et/ ou de grands cavaliers, hommes de lettres et/ ou hommes de cheval, écuyers et/ ou politiciens. Comment des chevaux ont été condamnés à la déportation, voire aux travaux forcés (Ismaïl Kadaré). Comment des chevaux ont été offerts (Gendjim, le cheval de Mitterrand), enlevés (Shergar, le cheval de l'Aga Khan), voire fusillés (Iris XVI, le cheval de Leclerc) ! Le cheval est souvent un enjeu politique, pas seulement en France (Jean-Louis Andréani), mais aussi en Afrique (Valy Sidibe) ou en République Islamique d'Iran (Jean-Pierre Digard).

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