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Le ciel des Arabes - Apport de l'uranographie arabe
Paul Geuthner - EAN : 9782705338657
Édition papier
EAN : 9782705338657
Paru le : 1 août 2012
32,00 €
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- EAN13 : 9782705338657
- Réf. éditeur : 939
- Collection : VARIA
- Editeur : Paul Geuthner
- Date Parution : 1 août 2012
- Disponibilite : Disponible
- Nombre de pages : 292
- Format : H:240 mm L:160 mm
- Poids : 470gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Là n’est pas le moindre des paradoxes : les deux tiers des noms usuels des étoiles aujourd’hui consignés dans les listes stellaires du monde entier ont une origine arabe mais l’imaginaire que recèlent ces noms est largement méconnu.
Voilà une invite à donner une présentation de l’uranographie arabe. Or celle-ci présente une dualité profonde qui résulte d’un processus historique singulier. C’est seulement au VIIIe siècle de notre ère que les Arabes héritent de l’astronomie grecque avec sa division caractéristique de la voûte céleste en 48 constellations. Mais ils possèdent déjà une uranographie originale, une manière de découper le ciel fondée sur un système qui leur est propre, celui des manāzil al-qamar ou « stations lunaires ». Cette uranographie est elle-même le résultat d’un long processus de formation de figures mythologiques astrales antiques, enrichi d’apports mésopotamiens et araméens, ces derniers contenant à leur tour un fort syncrétisme gréco-mésopotamien. Ce ciel original des anciens Arabes, qui continuera à se développer même après l’adoption du système grec par l’astronomie savante, est à la base d’un ciel arabe traditionnel parfaitement identifiable. Mais vient s’y s’ajouter le ciel hérité des Grecs, dans le cadre duquel se déploie une nouvelle nomenclature stellaire. Cela confère à l’uranographie arabe un caractère mixte, profondément duel. Et ses deux composantes, l’arabe traditionnelle et la gréco-arabe, expliquent chacune pour moitié les appellations stellaires que nous devons aux Arabes. - Biographie : Roland Laffitte s’intéresse tout particulièrement à l’intériorité réciproque des civilisations et des cultures des deux rives de la Méditerranée ainsi qu’au dialogue des sociétés qui s’en réclament. Il mène actuellement, dans le cadre de la SELEFA (Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises et Arabes), des travaux concernant d’une part les mots empruntés aux langues arabe et orientales, et se rapportant d’autre part à l’histoire de la formation de notre voûte céleste, sa nomenclature et son imaginaire, et cela de Babylone à nos jours.