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LE COUPLE HETEROSEXUEL les enjeux de la relation et leurs conséquences névrotiques
Paul Dussert - EAN : 9791091658034
Édition papier
EAN : 9791091658034
Paru le : 16 oct. 2012
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- EAN13 : 9791091658034
- Réf. éditeur : COUPLEHETERO
- Collection : CARNETS
- Editeur : Paul Dussert
- Date Parution : 16 oct. 2012
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 134
- Format : H:150 mm L:100 mm E:10 mm
- Poids : 99gr
-
Résumé :
En bref :
Ouvrage de la collection "Carnets" qui aborde au plus près les tenants et aboutissants des enjeux à l’œuvre dans le couple hétérosexuel. Les développements proposés font référence aux apports théoriques des trois grands courants de la psychanalyse : Freud, Jung, Lacan, et à la pratique de l’auteur, psychanalyste depuis plus de 30 ans.
Révision éditoriale :
La sexologie est abordée ici sous le prisme de la psychanalyse, mettant en lumière les problématiques des couples hétérosexuels. Le but avoué de l’auteur est d’apporter des éléments de réponse aux interrogations touchant à la vie sexuelle, et en particulier à l’ultime préoccupation de chacun : « Docteur, suis-je normal(e) ? »
La révélation de la psychanalyse est celle de l’impuissance à atteindre la pleine et entière satisfaction sexuelle. Cet idéal demeure inaccessible. Au-delà de ce constat, croire que les symptômes qui affectent la sexualité des hommes et des femmes sont des phénomènes séparés de tous les autres est la première cause des échecs thérapeutiques.
La seconde erreur tend à désigner l’une des deux personnes en cause dans un couple comme étant l’unique responsable du symptôme. Certes, il peut arriver qu’un problème sexuel soit le fait d’une pathologie individuelle appartenant à la seule personne qui en ressent les causes et les conséquences, mais cela relève de l’exception. La relation sexuelle est en réalité le baromètre du couple, un indicateur du bon équilibre entre les deux partenaires, ou des perturbations qui secouent la vie du couple. Reconnaitre que le lit conjugal est le lieu des règlements de compte n’est d’ailleurs pas un scoop : les couples lucides le savent bien, au même titre que les scènes de ménage remplissent quelques fois une fonction érotique : on va se réconcilier sur l’oreiller…
Résumé du sommaire
Les enjeux de la vie sexuelle et ses conséquences névrotiques sont exposées dans la première partie : problématiques de couple et troubles sexuels, l’auteur étant un psychanalyste formé à la sexologie.
Désirs, pulsions, symptômes névrotiques, normalité, déviances, sont quelques-uns des sujets abordés dans la seconde partie. L’accent est mis sur les enjeux qui opposent les pressions sociales au primat du cerveau reptilien dans la relation hétérosexuelle. Souvent ignorés, mal identifiés ou non repérés, ces enjeux sont pour-tant la source principale des dysfonctionnements au sein du couple :
Sexologie et problématiques du couple (détails)
Hétérosexualité : les enjeux
Freud : la pulsion sexuelle
Objet érotique, source d’angoisse
Interdit posé jadis à l’enfant
Image sexuelle de soi et regard de l’autre
Pouvoir et rapports de force : pouvoir de séduction, symptômes névrotiques
Troubles primaires et dérèglements secondaires
Force et fragilité du lien
Désirs et pulsions : Les dimensions du désir, selon Freud, Lacan, et Jung
De la psychanalyse à la sexothérapie
Normalité déviance culture, morale, éthique... -
Biographie :
Psychanalyste depuis la fin des années 70, Paul Dussert a fréquenté les milieux freudiens, puis les séminaires de Jacques Lacan, avant de prendre de la distance vis-à-vis des « chapelles ». (cf. ch. IX, in Allo Sexo Bobo, Édit Auteur, 2012)
Paul Dussert est né à la Libération, en 1944, à La Motte d'Aveillans, un petit village minier des Alpes accroché aux flancs d’un versant sud, face au Vercors, entre le massif des Écrins et l’Oisans.
Il connait l'exil familial dès son plus jeune âge : outre sa scolarité en internat dès le primaire, il passe ses étés en alpages, occupé à des activités pastorales, à la demande d'une mère qui avoue « ne pas supporter les enfants ».
Malgré le sentiment singulier d'exister contre le désir de cette mère, l'éloignement familial s’avèrera – in fine – salutaire. Le premier bénéfice en fut sa passion pour la nature et la faune, à une époque où l’on ne parlait pas encore d’écologie.
De surcroît, sous la pression des conflits parentaux, le petit Paul est confronté aux exigences opposées d'un père et d'une mère en discorde. La fierté de sa mère étant d'avoir un fils militaire ou ingénieur, tandis que son père rêve de trou-ver en lui une vocation humanitaire ou littéraire. Comment concilier ce double objectif : réussir les études techniques et scientifiques imposées par l'autorité maternelle dominante, sans ruiner les attentes de ce père plein d'espoir ? De ce dilemme est née sa passion pour la philosophie : à 15 ans il lit tous les écrits de Freud traduits et publiés en France à la fin des années 50, et s’intéresse aux surréalistes (Breton, Dali, Magritte, Prévert…). Ses lectures extra-scolaires et les découvertes qu’il fait dans la transgression de l'école buissonnière sont beaucoup plus exaltantes pour lui que les tristes rengaines de certains professeurs.
À 23 ans il entre dans la vie professionnelle en qualité de géophysicien dans une compagnie de prospection pétrolière qui lui confie des missions de recherches sismiques au Proche-Orient et au Moyen-Orient.
À 27 ans, son état de santé ne lui permet plus d'assurer de nouvelles missions. C'est à ce moment-là qu’il prend la décision de s'approprier sa vie.
En 1971, il s'installe à Paris où il reprend des études jusqu'en 1976 (diplôme en psychosociologie et communication). Pendant cette même période, il fréquente les séminaires de Lacan et fait sa première psychanalyse personnelle. Au cours des dix années suivantes, il poursuit assidûment son initiation : Psychanalyse didactique, supervision, formations dans divers groupes de psychothérapies et sur les bancs de l'Université. De 1880 à 1986 il s’est également formé aux thérapies familiales, conjugales, et sexuelles.
Très influencé par Michael Balint Jacques Lacan et Gérard Zwang, c’est son engagement total dans la relation « soignant-soigné » qui lui a permis de comprendre l’essence même de la vie, condition indispensable pour donner un sens à sa propre histoire.