LE DEPART - DER AUFBRUCH

Arfuyen - EAN : 9782845901988
STADLER ERNST
Édition papier

EAN : 9782845901988

Paru le : 13 mars 2014

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  • EAN13 : 9782845901988
  • Réf. éditeur : 841852
  • Collection : NEIGE
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 13 mars 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : 2.00 x 16.20 x 22.50 cm
  • Poids : 362gr
  • Résumé : « Heym, Trakl et Stadler ont tous trois été enlevés à leur création par une mort précoce, note Karl Ludwig Kirchner. Leur oeuvre marque le début de la poésie expressionniste comme aussi elle en épuise les possibilités. » L'oeuvre de Stadler comporte quelques-uns des plus beaux poèmes qu'ait inspirés l'Alsace, notamment le texte final sur les statues de l'Église et de la Synagogue de la cathédrale de Strasbourg. Car, pour le poète, la plus émouvante n'est pas l'Église (« Son regard est victoire, son pas brille et exulte »), mais la Synagogue : «Mais mon âme, la beauté des jours lointains de l'enfance et le secret enfoui de ma vie, / Je les ai donnés à la vaincue, à la répudiée. / J'ai laissé tomber ses cheveux sur ses épaules comme coulerait une pluie blonde, / J'ai cajolé ses mains qui entourent le vieux livre et la lance brisée, / Donné à ses bras pendants la mélancolie des champs de blé ondulant sous le soleil de juillet, / Mis à ses pieds changeants la musique de l'orgue qui le dimanche se déverse des portes des églises. » Le 28 juillet 1914, Stadler, mobilisé sous l'uniforme allemand, fit ses adieux à ses amis strasbourgeois réunis dans l'atelier du peintre Henri Beeke : bien après minuit, raconte le peintre, « alors que dehors une garde renforcée faisait sa ronde, retentit soudain dans l'atelier, comme une protestation contre la guerre, la "Marseillaise" ». Cent ans après la mort de Stadler dans les premiers mois de la Première Guerre mondiale, il est grand temps de rendre hommage à cet écrivain alsacien de langue allemande, qui étudia à Oxford, enseigna à Bruxelles et fut un véritable européen de culture et de coeur. C'est dans ce but que le Jury du Prix Nathan Katz a décidé d'attribuer sa Bourse de traduction 2013 à Philippe Abry en vue d'une publication bilingue de ce texte en 2014. Charles Fichter, germaniste et historien spécialiste de la littérature alsacienne du début du XXe siècle, a donné à cet ouvrage un exceptionnel appareil critique.
  • Biographie : Ernst Stadler est né à Colmar en 1883 de parents d'origine bavaroise. Après des études au lycée protestant de Strasbourg, Il s'inscrit à l'Université en philologie romane, linguistique comparée et littérature allemande. Avec René Schickele et Otto Flake, il crée en 1902 la revue Der Stürmer, qui se donne pour but de secouer le joug de la culture wilhelminienne et de faire renaître la culture alsacienne. Stadler restera l'un des amis les plus proches de Schickele, de sept jours seulement son aîné, dont il partagera les sympathies socialistes et les positions antibellicistes. En 1904, Stadler publie à Strasbourg son premier recueil, Präludien (Préludes). Bientôt paraîtront également des traductions de Francis Jammes et Charles Péguy. Bénéficiaire d'une bourse de la Fondation Rhodes, il travaille de 1906 à 1908 à l'Université d'Oxford sur le Shakespeare de Wieland. Il séjourne à nouveau à Oxford et Londres d'avril à septembre 1910. Invité à donner des cours à l'Université libre de Bruxelles, il s'y installe cette même année. Au printemps de 1914, il est invité à enseigner à l'université de Toronto. Stadler est encore à Strasbourg lorsque éclate la guerre. Mobilisé dans l'armée allemande, il combat en Champagne où il aurait salué Péguy, d'une tranchée à l'autre, peu de temps avant sa mort. Stadler trouvera lui aussi la mort le 30 octobre 1914, en Belgique, tué par un obus anglais. Il repose au cimetière Saint-Louis de Strasbourg, où sa tombe est entretenue par le ministère français des Anciens Combattants.
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