Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Le désenfantement du monde - Utérus artificiel et effacement du corps maternel
Liber Canada - EAN : 9782895783138
Édition papier
EAN : 9782895783138
Paru le : 3 janv. 2012
23,00 €
21,80 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782895783138
- Réf. éditeur : 978289578313
- Editeur : Liber Canada
- Date Parution : 3 janv. 2012
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 222
- Format : H:228 mm L:153 mm E:14 mm
- Poids : 344gr
- Résumé : Les technologies de reproduction font aujourd’hui partie de l’actualité quotidienne: baby business, banques de sperme et d’ovules, enfants conçus in vitro, “bébés-médicaments”, femmes pouvant léguer leurs ovules à leurs filles, ou qui portent l’enfant d’une inconnue ou qui accouchent à l’âge de la retraite, etc. Dans la foulée de ces avancées aux allures miraculeuses, des scientifiques oeuvrent à la mise sur pied d’un utérus artificiel, machine qui permettrait la gestation entière d’un embryon/ foetus à l’extérieur du corps de la femme, de la conception à la naissance. Cette maternité machinique, pour le moins révolutionnaire, permettrait de « libérer » les femmes des diverses contraintes liées à l’enfantement, de mettre fin du coup à la malédiction biblique « tu enfanteras dans la douleur » et d’assurer enfin une égalité des hommes et des femmes face à la procréation, sans compter la «garantie de qualité » des enfants nés de cette technique. L’utérus artificiel viendrait en somme couronner un mouvement qui a consisté à prendre peu à peu en charge technoscientifiquement le processus de la reproduction humaine jusqu’à l’effacement complet du corps de la femme. Mais, demande l’auteur, «pourquoi et depuis quand tenons-nous si ardemment à évacuer le corps maternel du scénario de l’engendrement ? Qu’est-ce qui fonde et matérialise ce désir de procréation sans corps ? Par quelle spirale sociohistorique la grossesse est-elle devenue “facultative”, tant du point de vue de l’interventionnisme technoscientifique que de la désirabilité sociale ? Surtout, quels sont les enjeux d’une société technicienne dans laquelle le corps maternel ne serait plus une figure cardinale de la procréation ?» Répondre à ces questions, c’est faire apparaître la profonde reconfiguration sociale et technoscientifique des paramètres de la procréation et de la famille.<br />
- Biographie : Sylvie Martin est diplômée de sociologie de l’université de Montréal.