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Le diable est une méthode - Petit traité d'éthique à l'encontre des Pharisiens
Ovadia - EAN : 9782363923257
Édition papier
EAN : 9782363923257
Paru le : 29 mars 2019
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- EAN13 : 9782363923257
- Réf. éditeur : 0421LEO
- Collection : CARREFOURS DE L
- Editeur : Ovadia
- Date Parution : 29 mars 2019
- Disponibilite : Disponible
- Nombre de pages : 140
- Format : H:190 mm L:125 mm E:9 mm
- Poids : 350gr
- Résumé : “Dans cet essai, je prétends que les pires drames sociaux ont la même cause depuis toujours. Ils sont liés à la tendance chez les êtres humains à diviniser des lois qu’ils ont édictées au nom d’un principe, qui, lui, contrairement à elles, était réellement divin, et auquel ils se sont empressés de tourner le dos aussitôt les lois fixées dans le marbre. Je crois que cette erreur n’est pas seulement regrettable, mais qu’elle est le mal lui-même. La modernité lui a dégagé la voie. Le Malin règne, et les Pharisiens sont à son service. Certains se réfèrent à un livre sacré, d’autres à un manifeste politique, d’autres encore aux droits de l’homme, aux lois du marché, au répertoire des possibles techniques ou aux lois de la nature, mais c’est toujours à une règle qu’ils se réfèrent plutôt qu’à un principe, et à la fin, c’est systématiquement la loi du plus fort qui a cours, celle du Malin.”
- Biographie : Il s’agit de présenter comment en matière de morale nous avons tendance à substituer la règle au principe qui en a motivé l’édiction. L’originalité de cet essai est de prétendre que cette substitution — appelée « pharisaïsme » par l’auteur pour des raisons dont il explique l’origine théologique en détails — est la seule et unique source des désastres psycho-sociologiques contemporains : fondamentalisme, libéralisme, droit-de l’hommisme, repli communautaire, darwinisme social, intelligence artificielle, transhumanisme. Plus exactement, Guillaume Sire prétend que ce qui s’est passé en matière d’éthique depuis la Renaissance est comparable à ce qui s’est passé en matière d’esthétique depuis la Révolution industrielle. Dès lors qu’on ne croit plus que le Beau puisse exister en soi, on ne cherche plus à peindre de « belles toiles » et l’art devient un discours comme un autre, un sophisme plus ou moins sophistiqué. Les toiles les plus chères ne seront pas les plus belles mais celles dont l’existence aura été justifiée par le discours le plus efficace, de même que ce ne seront pas les artistes les plus talentueux qui seront récompensés mais les plus malins. En matière d’éthique, l’auteur constate qu’il s’est passé la même chose : en subjectivant la morale, à partir du nominalisme puis des Lumières surtout, les Pharisiens nous ont empêché de croire que le Bien pouvait exister en soi, et ce faisant ont cessé de le faire exister politiquement. Du coup, c’est la loi du plus fort qui règne, celle du Malin.