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Le Foyer
Comediatheque - EAN : 9782377051045
Édition papier
EAN : 9782377051045
Paru le : 31 août 2017
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- EAN13 : 9782377051045
- Réf. éditeur : 104
- Collection : LIBRE THEATRE
- Editeur : Comediatheque
- Date Parution : 31 août 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 118
- Format : H:180 mm L:120 mm E:7 mm
- Poids : 120gr
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Résumé :
Le baron Courtin, sénateur bonapartiste et académicien, est l’auteur de nombreux ouvrages sur la charité chrétienne. Il préside également un foyer charitable pour adolescentes. Mais plusieurs scandales le menacent : l’argent du Foyer a été détourné, la directrice sadique flagelle les pensionnaires, parfois sous le regard de vieux messieurs, et une fillette vient de décéder, oubliée dans un placard. Pour échapper à la prison et à la ruine, Courtin se résout à demander de l’aide à l’ancien amant de sa femme qui lui propose un marché.
L’exploitation des enfants qui est dénoncée dans cette pièce, apparaît d’autant plus révoltante que la noirceur des principaux personnages est teintée d’une certaine humanité. (Distribution : 10 hommes, 7 femmes) -
Biographie :
Octave Mirbeau est né le 16 février 1848 à Trévières. Petit-fils de notaires normands et fils d’un officier de santé, Octave Mirbeau passe son enfance à Rémalard puis étudie au collège des jésuites de Vannes, d’où il est chassé dans des conditions suspectes, qu’il évoquera en 1890 dans son roman Sébastien Roch.
Après son baccalauréat, il commence des études de droit qu’il n’achève pas et revient à Rémalard pour travailler chez le notaire du village. Il est mobilisé lors de la guerre de 1870 et racontera la débâcle dans plusieurs contes et romans autobiographiques.
En 1872, il fait ses débuts de journaliste à Paris dans le quotidien bonapartiste l’Appel au peuple. Pendant douze ans, Octave Mirbeau écrit pour vivre dans différents journaux, dont il ne partage pas les opinions.
En 1884, pour se remettre de sa rupture avec Judith Vinmer, passion racontée dans son premier roman officiel, Le Calvaire, Mirbeau part pour Audierne (Finistère) et y reste sept mois. À son retour à Paris, il commence à écrire pour son propre compte. Il devient chroniqueur, conteur et critique d’art influent pour divers journaux. Il écrit désormais des romans sous son propre nom : Le Calvaire, l’Abbé Jules, Sébastien Roch. Il épouse en secret Alice Regnault, une ancienne actrice de théâtre en 1887 ; sa vie conjugale est rapidement un échec.
Octave Mirbeau s’engage dans le combat anarchiste. Il publie en feuilleton les premières version du Journal d’une femme de chambre et du Jardin des supplices, ainsi que Dans le ciel, un roman inspiré de la vie de Vincent Van Gogh.
Il écrit sa première pièce Les Mauvais Bergers, créée au Théâtre de la Renaissance en décembre 1897 par Sarah Bernhardt et Lucien Guitry.
Il s’engage aux côtés d’Emile Zola dans l’Affaire Dreyfus de manière très active : rédaction de pétitions, suivi du procès, participation à des réunions de soutien, chroniques dans l’Aurore…
Il publie ensuite Le Jardin des supplices (1899), Le Journal d’une femme de chambre (1900) et Les 21 jours d’un neurasthénique (1901).
Entre 1898 et 1904, Mirbeau fait aussi jouer six petites pièces en un acte, recueillies sous le titre de Farces et moralités (1904).
En avril 1903, il connaît un triomphe avec la création, à la Comédie-Française, de la pièce Les affaires sont les affaires, qui rencontre également le succès en Allemagne, en Russie, aux Etats-Unis et dans d’autres pays.
Après un procès, Octave Mirbeau fait représenter à la Comédie-Française, en décembre 1908, Le Foyer, pièce dénonçant l’exploitation des jeunes filles par des oeuvres dites charitables.
Octave Mirbeau se retire à Triel et assiste avec désolation aux débuts de la première guerre mondiale. Il meurt le jour même de ses 69 ans, le 16 février 1917. Quelques jours plus tard, sa veuve fait paraître dans Le Petit Parisien un prétendu « Testament politique d’Octave Mirbeau » : il s’agit d’un faux document, écrit par Gustave Hervé. Les amis de Mirbeau dénoncent en vain ce faux.