LE GRENIER DE CLÉMENCE

Creer - EAN : 9782848191997
WIRTH PIERRE
Édition papier

EAN : 9782848191997

Paru le : 31 août 2010

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  • EAN13 : 9782848191997
  • Réf. éditeur : CRF021
  • Collection : LITTERATURE
  • Editeur : Creer
  • Date Parution : 31 août 2010
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:240 mm L:165 mm E:10 mm
  • Poids : 375gr
  • Résumé : Qui se cache derrière Clémence ?
    Quel est le secret de cette femme dont on peut dire
    qu’elle est « un caractère » ?
    Pour le comprendre, il faut fouiller dans le grenier
    de ses souvenirs, d’Angers à Cantailhac, petit village
    d’Auvergne, en passant par Paris… et l’Italie.
  • Biographie : Pierre Wirth est né en 1921 à Sierentz dans le Haut Rhin. Sa jeunesse a été marquée par les drames de l’Alsace. Son père, avait fait la Grande Guerre dans l’armée du Kaiser, à une époque où cette province était allemande. Il est admis en 1939 à l’école normale de Colmar, évacuée dans le sud-ouest du fait de la guerre. Il se retrouve totalement coupé des siens par l’invasion nazie. Il évite ainsi l’enrôlement forcé dans la Wehrmacht. Il intègre l’Ecole Normale supérieure de Saint Cloud mais il est contraint de fuir, dénoncé comme Alsacien et risquant le sort des déserteurs. Il rejoint un maquis dans les monts du Lyonnais. Après le débarquement allié en Provence, il s’engage dans le bataillon d’infanterie de marine du Pacifique avec lequel il participe à la bataille d’Alsace. Blessé à quelques kilomètres de Sierentz, il retrouve ses parents qui le croyaient disparu et réalise alors qu’il est un des rares survivants de cette génération de son village dont de nombreux « malgré nous » sont morts sur le front russe. Puis il retourne au combat pour participer à la libération de la poche de Royan et à la bataille de l’Authion. La guerre terminée, il poursuit brillamment son cursus universitaire et obtient l’agrégation de géographie. Il se fixe en Auvergne du fait de son mariage avec la sœur d’un des ses compagnons de combat. Reçu avec amitié et très vite avec affection dans une famille bourgeoise, ce garçon d’origine très modeste éprouve une certaine fascination pour un milieu qu’il va aux cours des années essayer de séduire. Professeur à l’école normale d’Aurillac pendant plus de 30 ans, ses élèves gardent de lui le souvenir « d’un maitre d’éveil». Sa carrière est couronnée par un poste d’inspecteur pédagogique régional.
    Frappé par le procès des Alsaciens impliqués dans le massacre des villageois d’Oradour-sur-Glane, Il écrit un premier roman qui évoque son expérience de jeunesse et le drame alsacien. Ce roman intitulé Carrefours, paru chez Flammarion en 1954 est réédité en 2010 par le Préau des collines. Un second roman, très différent, Jeter la pierre, suit assez vite, édité chez Albin Michel. C’est un tableau assez sombre d’une certaine bourgeoisie provinciale. Féru d’art roman et de peinture il traduit de nombreux ouvrages de l’allemand et se consacre parallèlement à la direction d’une collection de livres scolaires. Sa qualité d’historien et ses origines alsaciennes lui inspirent un troisième roman sur la guerre des paysans en Alsace : La fosse aux tripes. Enfin à la fin de sa vie, avec le Grenier de Clémence, il évoque l’Auvergne, qu’il a adoptée et qui l’a adopté, pour retracer le parcours d’un personnage marquant de sa famille auvergnate, qui après une vie parisienne insouciante, ambitieuse et brillante dans le Paris des années 20, a échoué dans un village perdu de la Xaintrie cantalienne.
    Pierre Wirth est mort à Aurillac en 2003 à l’âge de 82 ans.
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