Le jazz en 101 citations

I Litterature - EAN : 9782376501855
Jean Rochard
Édition papier

EAN : 9782376501855

Paru le : 23 avr. 2025

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  • EAN13 : 9782376501855
  • Réf. éditeur : 7803918
  • Collection : 101
  • Editeur : I Litterature
  • Date Parution : 23 avr. 2025
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Nombre de pages : 64
  • Format : H:190 mm L:125 mm E:4 mm
  • Poids : 0gr
  • Résumé : Musique sensiblement attachée à sa mémoire et à son histoire jusque dans ses plus intimes contradictions, le jazz est parlé à travers une chronologie dont le sens ne peut être reconstruit autrement. Le choix a été fait d'ordonner les 101 citations selon un ordre chronologique, sans s'interdire des désordres temporels momentanés. L'histoire du jazz porte en elle tous les désordres qu'elle peut contenir et qui constitueront autant de thèmes organisant le propos : • Géographie qui suit le fil des esclaves africains déportés en Amérique du Nord, le jazz s'est répandu distribuer ensuite dans le monde entier et particulièrement l'Europe, dès la fin de la Première Guerre mondiale. Cette histoire qu'on fait par légende débuter avec Buddy Bolden à la Nouvelle Orléans, ou bien dans la « touche espagnole » que Jelly Roll Morton lie aux Caraïbes, ou bien dans les work songs des plantations, ou bien dans les spirituals des Églises noires. • Modes diverses où le jazz incarne une modernité hédoniste, révoltée, érotique, dansante, noire, intellectuelle, libre. Entre le Harlem Renaissance et le Bal Nègre de Paris, entre les romans de Claude McKay et le monde intellectuel parisien du Saint-Germain-des-Prés d'après-guerre, ou peut-être entre les quatre pieds des Nicholas Brothers, le jazz est aussi un thème à la mode.• Politiques du jazz marquées par le sceau du racisme étatsunien, qui fournirent en retour les moyens de nombreuses révolutions sonores et sensibles. Des héros : Malcolm X ou Huey Newton, dont des musiciens européens se firent aussi les défenseurs. Le goût des révolutions : swing, be-bop, free jazz, puis free music européenne, qui s'harmonisèrent parfois à d'autres élans révolutionnaires - révoltes dans les prisons, émeutes raciales, un certain mois de mai. Basses politiques du jazz, aussi, jusqu'à son apothéose actuelle où la quête des subventions publiques a remplacé, en France du moins, toute idée de séduction publique.• Images du jazz, des photographes (Art Kane, Francis Wolff, Guy Le Querrec, Valerie Wilmer, Caroline Forbes, Horace) aux pochettes des disques, des tableaux inspirés par cette musique (d'Henri Matisse à Basquiat en passant par l'hommage à Sidney Bechet de Nicolas de Staël) à la bande dessinée ou encore aux films de Cassavetes, Vadim ou Skolimovski. • Vies du jazz, (souvent ancrées dans une réalité plus complexe), pétries des clichés, de cats insouciants et éventuellement drogués, entourés peut-être malgré eux de mafieux et d'une aristocratie sensible et unique en son genre (le Jazz Age de Francis Scott Fitzgerald mais aussi la baronne Pannonica de Koenigswarter). • Jazz dit par d'autres musiques : le hip-hop qui s'y éprouve et s'y affilie souvent, les musiques classiques ou dites savantes qui projettent sur lui la liberté totale du nouveau comme parfois le mépris souverain pour le vulgaire, la chanson qui n'en épuise jamais l'inspiration et puis toutes les musiques cousines, soul, funk, rhythm & blues, qu'il a nourries et dont il se nourrit désormais, etc.• Ruptures européennes avec le jazz étatsunien et les relations amour/haine qui n'en finissent jamais. • Les orientations spirituelles et politiques du jazz et leurs implications directes dans le discours musical.• Les influences des musiques orientales et africaines sur le jazz et en retour les influences du jazz sur les nouvelles musiques populaires africaines. • Jazz, musique marquée par une domination masculine dans laquelle pourtant de nombreuses femmes ont exprimé d'autres sensibilités, parfois radicales dès le commencement de cette musique jusqu'au moment charnière du Feminist Improvising Group. • Jazz dit par lui-même, bien sûr, d'abord par les musiciens et musiciennes, mais aussi par les producteurs, organisateurs de festival, critiques, philosophes, écrivains, publics... En suivant l'ordre chronologique, ces 101 citations racontent en filigrane une même histoire, ce sont tous ces regards sur le jazz qui apparaissent dans leur communauté d'intérêt pour une même musique, et pour toutes celles et tous ceux qu'elle a d'une manière ou d'une autre fait vivre plus intensément.
  • Biographie : Jean Rochard naît un Ier avril (de l'année 1957). Il n'en deviendra pas humoriste pour autant, même s'il apprécie l'humour et n'en manque pas. Il crée les disques nato en 1980 lors du festival de Chantenay-Villedieu dont il est l'initiateur et directeur depuis 1978. Viendront un peu plus tard les disques Chabada (avec le groupe The Melody Four) puis Hope Street, collection la plus récente de la maison. Riches à ce jour de plus de 150 albums, les disques nato ont fêté leurs 40 ans en 2020. Jean Rochard a produit des disques dans les champs du jazz, du classique, de la musique contemporaine, du rock, du funk, du hip hop... En 1982, il crée et dirige le bimestriel Jazz Ensuite publié par les Editions Fréquences pour lesquelles il était auparavant photographe. À la demande de Philippe Harry Blachette, il produit dans les années 80 quelques émissions pour France Culture. Il produit également quelques musiques de films pour Liria Begeja, Tonie Marshall, Jacques Perrin, Mehdi Charef, Jean Marboeuf, Jean-Pierre Sinapi ou plus récemment pour le film de Toshi Fujiwara No Man's Zone à propos du drame de Fukushima... La cinéaste Pascale Ferran consacre un film de long métrage tourné en Floride à l'enregistrement d'une de ses productions : Winter Garden de Sam Rivers et Tony Hymas. Il tournera même un documentaire sur la marche des Indiens Lakota dans le Dakota du Sud reprenant les traces de leurs ancêtres de 1990. Ce documentaire sera l'occasion de renouer avec la photographie avec la participation au film du photographe Guy Le Querrec. Ce voyage donnera plus tard naissance au Livre de Guy Le Querrec Sur la piste de Big Foot (éditions Textuel) dont Jean Rochard écrira le texte et Jim Harrison la préface. Cette "entreprise" sera la suite naturelle du projet Oyaté réalisé par le musicien Tony Hymas avec qui il entretient une complicité ininterrompue depuis 1984. À partir de 2000, sans se départir de son indépendance, il produit pour Universal le disque de Michel Portal Minneapolis suivi de quelques productions franco-américaines, sources d'inspiration et collaborations futures pour la collection Hope Street des disques nato. Avec Sara Remke, il crée en 2003 à Minneapolis, le festival Minnesota sur Seine, lieu de rencontre de musiciens français et américains qui connaitra quatre éditions jusqu'en 2008. En 2010, les trente ans de nato connaissent un « Retour à la case Dunois » avec le retour d'artistes comme Lol Coxhill et Steve Beresford. Ces disques entament une décennie qui verra des productions comptant parmi les plus remarquées du label comme Chroniques de résistance ou De l'Origine du Monde de Tony Hymas, I will not take but for an answer d'Ursus Minor, The Zimmerman Shadow de Jef Lee Johnson ou Crescendo in Duke de Benoît Delbecq. On notera aussi des suites actualisées données à des expériences passées comme un second volume de Vol pour Sidney (retour) ainsi que des retrouvailles avec des musiciens ayant enregistré pour nato dans les années 80 (cette fois avec des musiciens de nouvelles générations) comme Jean-François Pauvros, Jac Berrocal, Joëlle Léandre ou Jacques Thollot in extremis pour son dernier album In Extenso. D'autres musiciens comme Catherine Delaunay, Davu Seru, Guillaume Séguron ou les duo Le Bénéfice du doute et Ill Chemistry font leur apparition sur l'étiquette du chat. En 2020, les quarante ans de nato sont quelque peu perturbés par la crise sanitaire, néanmoins le moment fait date le 6 octobre à la demande de l'Atlantique Jazz Festival à Brest : Jean Rochard y lit un texte sur ces quarante ans intitulé : Les Nous Autres et les 40 ans à venir, accompagné à la contrebasse par Hélène Labarrière. Francis Marmande écrit dans Le Monde du 9 octobre : « Lui dont les mots sont sobres, les interventions tranchantes volontiers narquoises, raconte nato en style de poème très exact. » Ces deux années si particulières de 2020 et 2021 ont été l'occasion de la parution de l'album collectif Vol pour Sidney (retour), de l'album De Delphes... de Tony Hymas, d'À tort et au travers de Jean-François Pauvros avec Antonin Rayon et Mark Kerr et de Fallen Chrome de Jac Berrocal & Riverdog, albums tous particulièrement remarqués par la critique. Elles ont aussi été l'occasion d'une création de François Corneloup « Noces translucides », sorte d'oratorio où Jean Rochard est l'auteur du texte dit par la comédienne Anne Alvaro.
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