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Le Jouet triste
Arfuyen - EAN : 9782845902398
Édition papier
EAN : 9782845902398
Paru le : 3 oct. 2016
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- EAN13 : 9782845902398
- Réf. éditeur : S60415
- Collection : NEIGE
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 3 oct. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:225 mm L:162 mm E:9 mm
- Poids : 177gr
- Résumé : es éditions Arfuyen ont été les premières, voici près de quarante ans, à faire découvrir Ishikawa Takuboku en traduction française. Depuis cette date elles ont publié trois ouvrages en édition bilingue : Ceux que l'on oublie difficilement (1979, rééd. 1983 et 1989), Fumées (1989) et L'Amour de moi (2003). Quatrième volume de ce travail d'édition bilingue, Le Jouet triste poursuit cette exploration. Poète de la jeunesse et de la révolte, mort en 1912 à l'âge de 26 ans, Takuboku est considéré comme « le Rimbaud japonais ». Il est l'auteur de deux recueils : Ichiaku no suna (Une poignée de sable, 1910, 4 parties, en tout 551 tankas) et Kanashiki gangu (Le Jouet triste, 1912, 194 tankas). Devenu au Japon un véritable mythe, il est le personnage principal d'un célèbre manga de Jiro Taniguchi. On a même donné son nom à un astéroïde découvert en 1988, « 4672 TAKUBOKU ». Son oeuvre possède une tonalité unique dans toute la poésie japonaise qui, dans la tradition du haïku, se concentre surtout sur la contemplation d'un monde stylisé : Mont Fuji, cerisiers en fleurs, etc. Si les haïkus s'inspirent essentiellement de l'impermanence de la nature, les tankas de Takuboku saisissent en quelques traits la précarité et la misère de la vie des hommes. « La poésie est mon jouet triste », écrit Takuboku. Ce recueil posthume, publié par les soins de son ami Toki Aika deux mois après sa mort, fait entendre la tonalité tendre et déchirante, immédiatement reconnaissable et vraiment inoubliable, qui est celle de Takuboku. Avec ces textes est publié ici un texte de réflexions critiques sur la poésie écrit par Takuboku ainsi que la préface que Toki Aika donna à la première édition, « Pour la mort d'Ishikawa Takuboku ».
- Biographie : Ishikawa Takuboku est né le 20 février 1886 au nord-est du Japon. Son père, moine bouddhiste Soto, est nommé l'année suivante au temple de Shibutami. Malgré de brillants résultats, il se détourne des études. Dès 1902, il part pour Tokyo où il fréquente des groupes littéraires d'avant-garde. Il a 18 ans lorsque éclate la guerre russo-japonaise, en 1904. Son père, soupçonné de détournement de fonds, est renvoyé. Le soutien de la famille incombe dès lors à Takuboku. Atteint par la tuberculose, il rentre à Shibutami où il obtient en 1906 un poste d'instituteur. Démis de son poste, il en trouve un autre à Hakodate, puis part travailler dans un journal de Sapporo, puis de Kushiro, avant de regagner Tokyo pour y accomplir son « destin d'homme de lettres ». Dès novembre 1908, le Maïnichi Shimbun publie en feuilleton une nouvelle. Il participe à la création de la revue Subaru. Entre le 7 avril et le 16 juin 1909, il écrit le « Journal en caractères latins ». Sa famille le rejoint à Tokyo dans des conditions d'existence, très précaires. L'un de ses amis participe à la défense des 36 socialistes qui sont jugés en 1910 pour tentative d'assassinat de l'empereur. Il lit Kropotkine et les anarchistes. Entre novembre 1910 et avril 1912, il écrit Le Jouet triste. Il meurt le 13 avril 1912.