LE LIVRE DANS LA SOCIÉTÉ JUIVE MÉDIÉVALE DE LA FRANCE DU NORD

Cerf - EAN : 9782204085205
LEVY WILLARD DENIS
Édition papier

EAN : 9782204085205

Paru le : 7 févr. 2008

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  • EAN13 : 9782204085205
  • Réf. éditeur : 775053
  • Collection : GALLIA JUDAICA
  • Editeur : Cerf
  • Date Parution : 7 févr. 2008
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:234 mm L:144 mm E:17 mm
  • Poids : 315gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : La société juive médiévale de la France du Nord manifesta un grand dynamisme intellectuel tout au long de son histoire, donnant le jour à des oeuvres qui ont traversé les siècles, pour ne citer que les commentaires de Rashi et des Tossafistes. De très beaux manuscrits hébreux furent produits par les scribes médiévaux, d'autres, moins ambitieux, furent destinés aux familles juives qui s'efforçaient de posséder au moins un livre, une « Haggadah », un rituel de prières ou un livre de préceptes. Cet ouvrage dresse un tableau d'ensemble de la vie du livre hébreu au Moyen Âge. Il retrace l'activité de tous ceux qui concoururent à sa production, scribes, ponctuateurs, enlumineurs, relieurs. Il décrit les processus de rédaction et de diffusion des textes, leurs évolutions dans le temps. Il s'intéresse tout particulièrement aux aspects socio-économiques, à l'usage quotidien du livre pour l'étude, l'enseignement ou la prière, à son commerce, à sa place dans les patrimoines et notamment à la dimension surprenante des bibliothèques de certains lettrés juifs. Parmi les différences notables avec le livre latin, la moindre n'est pas la fin souvent tragique des livres hébreux, détruits par les incendies, les émeutes, confisqués par les seigneurs ou le roi comme en 1242. S'il nous reste encore peut-être quarante mille exemplaires, manuscrits complets ou fragments, nous le devons probablement à l'énergie des lettrés juifs qui ne renoncèrent jamais à écrire, même dans les pires conditions. En prison, par exemple, où se trouvait Yohanan de Trèves, dernier rabbin d'une communauté parisienne exsangue, quelques années à peine avant l'expulsion définitive de 1394. Il s'exprimait ainsi : « Le malheur s'est abattu sur notre génération, nos traités de Talmud, nos livres de Maïmonide, d'Alfassi, de nombreux autres livres ont été saisis et jonchent à même le sol. Mais [...] certains ont pu être sauvés et je les ai recopiés lorsque j'étais encore prison. »

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    Medieval Jewish society in the North of France showed great intellectual dynamism all during that period, giving birth to works that have endured through the centuries, such as the commentaries of Rashi and the Tossafists. Some very beautiful Hebrew manuscripts were produced by medieval scribes others, less ambitious, were made for Jewish families who strove to possess at least one book, a ‘Haggadah', a ritual of prayers or a book of precepts. Here, the author evokes the life of the Hebrew book in the Middle Ages, recalling the activities of all those who contributed to its production: scribes, punctuators, illuminators, binders. He describes the processes of edition and diffusion of texts and their evolution in time. The book focuses especially on socio-economic aspects: the daily use of books for studies, teaching or prayer the book trade the book in heritages and the surprising richness of certain educated Jews' libraries. Among the striking differences with the Latin book, not least is the Hebrew book's often tragic fate: destroyed by fire, riots, confiscated by lords or the king, as in 1242. For those that remain - approximately forty thousand copies, complete manuscripts or fragments - we probably have to thank the energy of Jewish intellectuals who never gave up writing, even in the worst conditions. In prison, for example, like Yohanan Treves, the last rabbi of a dying Parisian community, just a few years before the final expulsion 1394. He wrote these words: ‘Tribulation has befallen our generation, our treatises of the Talmud, our books of Maimonides, Alfassi many other books were taken and thrown to the ground. But [...] certain were saved and I copied them while I was in prison.
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