Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Le moi, le soi, les rêves
Martin Pecheur - EAN : 9782954509693
Édition papier
EAN : 9782954509693
Paru le : 9 janv. 2017
20,00 €
18,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782954509693
- Editeur : Martin Pecheur
- Date Parution : 9 janv. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 187
- Format : H:220 mm L:133 mm E:15 mm
- Poids : 258gr
-
Résumé :
C’est dans le temps de son auto-analyse, de 1913 à 1917, après la rupture avec Freud et la profonde régression qu’elle déclencha, que Jung fit l’expérience d’un autre centre de la personnalité que le moi, d’un centre virtuel, dont il conclura, de nombreuses années plus tard, qu’il agit comme un organisateur inconscient. Ce fut avant tout une expérience, et non une idée qui découlerait d’une réflexion théorique ou d’une pensée déductive : un fait psychique récurrent, s’imposant à l’esprit malgré sa radicale nouveauté impliquant l’existence d’un inconscient impersonnel qui n’est donc plus celui dont Freud a fait la théorie.
Ainsi faut-il attendre la publication des Types psychologiques, en 1921, pour que le soi soit nommé et sommairement décrit dans sa relation au moi (« le soi est beaucoup plus vaste que le moi ; il comprend aussi l’inconscient tandis que le moi est surtout le point central de la conscience »). Par cette découverte empirique, la complexité est acceptée pour elle-même sans avoir à la réduire, comme l’a fait dans ses débuts la psychanalyse, au point de vue souvent unilatéral du moi. C’est l’homme total, conscient et inconscient, corps et esprit, qui reçoit cette expérience. Le moi gagne toujours à s’ouvrir aux mouvements souterrains du soi, ses cheminements aléatoires que l’on peut suivre à travers les rêves et qui l’engagent dans d’heureuses bifurcations, mais il demeure celui par qui, dans les limites humaines de l’espace et du temps, le réel nous parvient. C’est lui seul, comme le remarque Jung à la fin de sa vie, qui peut donner « une voix et un nom au monde et à lui-même ». -
Biographie :
Aimé Agnel, psychanalyste, ancien président de la Société française de psychologie analytique, est l’auteur de L’homme au tablier, le jeu des contraires dans les films de Ford (La part Commune, 2002 et 2006), de Jung, la passion de l’Autre (Essentiels Milan, 2004), de Hitchcock et l’ennui, une psychologie à l’œuvre (Ellipses, 2011) et de Sur quelques films vraiment sonores (Éditions de l’œil, 2018). Il a dirigé deux ouvrages collectifs : Le vocabulaire de Jung et le Dictionnaire Jung (Ellipses, 2005 et 2008)