Le Paris de Lacan

Alexandrines - EAN : 9782370890900
Clémence Tombereau
Édition papier

EAN : 9782370890900

Paru le : 4 avr. 2025

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  • EAN13 : 9782370890900
  • Editeur : Alexandrines
  • Date Parution : 4 avr. 2025
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 140
  • Format : H:10 mm L:105 mm E:152 mm
  • Poids : 0gr
  • Résumé : À sa mort en 1981, une sorte de légende de Lacan a vu le jour, avec tous les écueils que le genre comporte. Alors qu’habituellement les morts sont exemptés des défauts qu’ils avaient de leur vivant, le psychanalyste qui avait acquis tardivement une renommée mondiale se voit affublé d’un nombre de critiques particulièrement cinglantes. Obsédé par l’argent, mondain, caractériel voire insupportable pour certains, d’aucuns n’hésiteront pas à lui attribuer un pouvoir destructeur sur la pratique et la théorie qu’il avait pourtant élaborées. Les tirs sur l’ambulance se sont calmés, et aujourd’hui ce personnage marquant de la vie intellectuelle française a retrouvé quelques lettres de noblesse. L’objectif de cet ouvrage est de faire part d’une vie. Une vie parisienne, une vie d’homme, de jeune interne en psychiatrie à Sainte-Anne, d’intellectuel fréquentant le milieu surréaliste aux temps de l’Occupation, une vie d’amateur des nourritures terrestres, d’homme qui a su, entre les murs d’un hôpital ou de différentes facultés ou grandes écoles, ne jamais rien lâcher sur une théorie qu’il élaborait continuellement, non sans la contester, non sans la remettre en question. De l’hôpital à la maison de campagne, en passant par le cabinet de la rue de Lille ou par les restaurants et les appartements parisiens où se déroulaient de précieux moments artistiques et intellectuels, le Paris de Lacan s’attache avant tout à redonner aux lieux fréquentés par Lacan une vitalité que les années n’ont pas dédorée. Des lieux que chacun pourra explorer, à sa guise, dans ces pages...   “ Je vieillis, je deviens gentil.” Lorsque Lacan prononce ces mots, il n’a plus rien à prouver: sa renommée, quoique tardive et parfois contestée, est bien installée tandis qu’il continue sans relâche son travail théorique et clinique entamé depuis des décennies. Psychiatre reconnu, psychanalyste qui aura marqué son siècle non seulement en France mais aussi à l’international, Jacques Lacan ne peut se résumer à l’image parfois écornée que la légende après sa mort a dessinée. Lycéen singulier qui lit Spinoza à quatorze ans, jeune dandy assoiffé de poésie et de littérature d’avant-garde, il fréquente les Surréalistes et manifeste très tôt une curiosité intellectuelle qui ne le quittera jamais, touchant tous les secteurs avec une prédilection pour la poésie et l’art sous toutes ses formes, sans négliger les mathématiques ou d’autres domaines scientifiques. Subversif, parfois clivant, toujours vivant et intensément voué à son travail, cet homme ne laisse jamais indifférents ceux qui croisent son chemin. Assez peu concerné par la bienséance ou les conventions sociales, prompt à exprimer ce qu’il pense autant que ses désirs, ce dandy du divan ne peut être réduit à un intellectuel provocateur. Au-delà du psychanalyste, il y a un style, il y a un homme qui vit, sort, se frotte au monde avec panache sans jamais céder sur son désir. Une éthique particulière. Une voix et une diction inimitables quoique imitées. Une écoute. Un profond sens de l’humain. Du lycée Stanislas à la librairie de l’Odéon, des premiers pas à Sainte-Anne à son enseignement rue d’Ulm ou au Panthéon, en passant par l’incontournable 5 rue de Lille et la maison de campagne, nous suivons ici Lacan dans les lieux qu’il a traversés et qui, peut-être, auront gardé entre les murs le charme vif et contagieux de cette incarnation. Au fil des pages de cet ouvrage déambulent ainsi les nombreux êtres qui ont peuplé ce qu’on pourrait nommer la Lacanie – un vaste continent fertile intellectuellement. Les enseignants marquants, les admirables lus, Heidegger, Picasso, Dora Maar, Adrienne Monnier, Michel Leiris, François Cheng, Françoise Dolto, les anonymes et les précieux intimes, la famille, les restaurateurs, les analysants, les adversaires: ils sont ici convoqués, ainsi que les décors vivants de ces rencontres, pour dresser le portrait d’un homme plutôt que d’une légende.
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