Le Prince de Ligne

Parole Silence - EAN : 9782871064121
DEROISIN SOPHIE
Édition papier

EAN : 9782871064121

Paru le : 1 juin 2006

21,00 € 19,91 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782871064121
  • Réf. éditeur : 179679
  • Collection : LE CRI
  • Editeur : Parole Silence
  • Date Parution : 1 juin 2006
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Poids : 501gr
  • Résumé : Casanova qui connaissait bien son illustre ami lui fit une observation perspicace : « Votre esprit est d'une espèce qui donne de l'élan à celui d'un autre ». Or c'est bien cet élan-là qui anime les pages qu'on va lire ; Sophie Deroisin était une « âme sensible » au sens stendhalien du mot : elle avait autant de coeur que d'esprit, elle aimait admirer et souffrait joyeusement d'enthousiasme chronique. « L'enthousiasme est le plus beau des défauts, disait notre Prince, il vaut mieux avoir tort ainsi qu'avoir raison autrement ». Mais ici, l'enthousiasme n'a certes pas égaré Sophie Deroisin - tout au plus lui a-t-il peut-être occulté parfois certains pans du tableau. Ligne incarne le XVIIIe siècle - on l'a dit en commençant - et Sophie Deroisin saisit admirablement la grâce qui caractérise cet âge - mais elle préfère ne pas en voir toute la déconcertante férocité, la boue, la cruauté, la crasse et le sang. Or Ligne avait les deux pieds plantés dedans (Mozart aussi). Là-dessus, les historiens universitaires nous donnent une abondance de détails concrets. Mais leur image plus complète n'est pas nécessairement plus vraie. Dans sa vieillesse à Vienne, exilé volontaire de son cher Beloeil - que « l'humeur, l'horreur, l'honneur » l'empêchaient seuls de revoir, Ligne connut la pauvreté. Des témoins de l'époque le décrivent, vieillard hirsute et sans perruque, et qui « puait fort ». Il avait aussi un âne, un mouton et une chèvre qui chaque matin grimpaient sur son lit pour mendier du pain. Les deux informations, également fiables, ne sont nullement contradictoires ; mais les biographies savantes n'ont retenu que la première, et Sophie Deroisin, la seconde. Il me semble qu'elle n'a pas eu tort. Emerson disait que les livres n'ont qu'une seule fonction : inspirer. On ne saurait mieux résumer la vertu de celui-ci. (Extrait de la préface de SIMON LEYS)
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.