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Le Roman d'un enfant (C&C n°4)
Magnard - EAN : 9782210754096
Édition papier
EAN : 9782210754096
Paru le : 19 janv. 2001
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- EAN13 : 9782210754096
- Réf. éditeur : 75409
- Collection : CLASSIQUES & CO
- Editeur : Magnard
- Date Parution : 19 janv. 2001
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 288
- Format : H:180 mm L:130 mm E:15 mm
- Poids : 252gr
- Biographie : Louis-Marie-Julien Viaud naît à Rochefort (Charente-Maritime) le 14 janvier 1850, d’une mère protestante et d’un père catholique, qui a embrassé en se mariant la religion de sa femme. Il est le dernier d’une famille de trois enfants : Marie de 19 ans son aînée et Gustave, né 12 ans avant lui. En 1859, Julien est pour une année élève de l’institution protestante Bernard-Palissy. Hormis cette expérience, d’ailleurs peu concluante, il suivra sa scolarité à domicile, entouré de précepteurs. En 1863, son frère décide de devenir marin. Il s’ensuit une longue correspondance qui prouve l’influence de l’aîné sur le cadet. De fait, après la mort en mer de Gustave (1865) et de graves ennuis familiaux d’argent (1866), Julien passe le concours de l’École navale (1867) et se met à sillonner les mers du globe. Il fait escale à Dakar, Saint-Louis du Sénégal, Constantinople, pour finalement se fixer au Tonkin, où il restera jusqu’en 1910. Depuis son premier voyage et jusqu’en 1918, Julien rédige un journal intime dont il tirera la matière de la plupart de ses œuvres. Ainsi, en 1876, il s’éprend d’une jeune Circassienne aux yeux verts qui lui servira de modèle pour Aziyadé (1879), son premier roman. Peu après, des Tahitiennes lui donnent le surnom de Loti (« rose » en tahitien) – d’où Le Mariage de Loti, son premier vrai succès (1880), et Le Roman d’un spahi (1881), premier écrit signé Pierre Loti. Suivront plusieurs séries de romans, réparties en cycles : cycle breton, cycle basque, cycle japonais ou cycle turc. Ces romans lui valent une immense popularité et l’élection à l’Académie française en 1891. Parallèlement, Loti poursuit sa carrière de marin, profitant de chaque permission pour modifier la maison familiale de Rochefort, faisant de chaque pièce le souvenir d’un de ses voyages : chambres chinoise, turque, arabe, pagode japonaise, salle gothique, salle des momies, etc. La maison est devenue un musée où sont conservés la plupart des objets que Loti évoque dans Le Roman d’un enfant. Loti s’est marié en 1886 avec Blanche Franc de Ferrière, qui lui donnera un fils, Samuel, en 1889. Deux ans auparavant, le couple avait perdu un premier garçon à sa naissance. Pour le soutenir dans ces douloureuses circonstances, la reine Élisabeth de Roumanie l’invite dans son château, au fond de la forêt des Carpates. Les deux amis partagent le même goût pour l’écriture (elle avait traduit Pêcheur d’Islande en allemand) et le même chagrin pour un enfant perdu. La reine le poussera vivement à écrire ses souvenirs d’enfance – ce qu’il finit par faire dans Le Roman d’un enfant (1890). Loti aura également trois autres enfants, Raymond, Edmond et Léo, avec une jeune Basque espagnole, Crucita, rencontrée en 1893. Loti a publié dix récits de voyages et de multiples articles à coloration politique ; il s’est également essayé au théâtre (Judith Renaudin, 1898). En outre, plusieurs fragments de son journal intime seront publiés après sa mort (Un jeune officier pauvre, 1923). Loti meurt à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) le 10 juin 1923. Il est enterré dans le jardin de la maison de Saint-Pierre d’Oléron, où il allait souvent lorsqu’il était enfant.