Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Le roman français ses origines et son évolution
EAN : 9791041955985
Édition papier
EAN : 9791041955985
Paru le : 2 janv. 2024
14,00 €
13,27 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9791041955985
- Réf. éditeur : 325260
- Date Parution : 2 janv. 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 256
- Format : H:210 mm L:148 mm E:14 mm
- Poids : 336gr
- Résumé : On peut soutenir que le genre « roman » est aussi vieux que la littérature elle-même. Après tout, l'Iliade et l'Odyssée sont des romans. Peu importe qu'on les appelle « épopées » ce qui d'ailleurs revient presque absolument au même. L'Iliade est un roman d'aventures guerrières, l'Odyssée un roman d'aventures maritimes. Peu importe également que ces romans épiques soient en vers. On n'a guère commencé d'écrire en prose, pour le public, qu'à partir de l'époque où s'est généralisé l'usage de l'écriture, et surtout de l'imprimerie, qui ont permis de s'adresser à un seul lecteur en particulier. Avant ces découvertes, il n'y avait d'autre moyen efficace de s'adresser à ce public que la récitation et même la récitation appuyée sur le chant, ou du moins la mélopée. Donc, au début, le vers, procédé mnémonique, tout simplement. On se rappelle beaucoup plus aisément une strophe en vers et chantée — qu'un morceau de prose. On objectera les historiens, Hérodote, Thucydide, Tite-Live, Tacite, et les moines chroniqueurs du moyen âge. On faisait des « lectures » de ces oeuvres en prose — du moins pour les oeuvres des historiens mais il est infiniment probable que ces lectures s'adressaient à un bien moins grand nombre d'auditeurs, qu'elles avaient une clientèle moins étendue comme d'ailleurs les oeuvres des historiens de notre temps que les épopées classiques ou plus tard la Chanson de Roland et toutes les chansons de gestes, qui ne tardèrent pas du reste à s'appeler des romans : romans de chevalerie, mais romans tout de même et c'est même d'eux que le nom de roman est venu.