Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Le rouge de Maram
EAN : 9782493580061
Édition papier
EAN : 9782493580061
Paru le : 10 mars 2024
18,00 €
17,06 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782493580061
- Date Parution : 10 mars 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 76
- Format : H:180 mm L:120 mm E:65 mm
- Poids : 82gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Dans ce recueil, une couleur surgit de la célébration de la poétesse syrienne – pigments vifs et poussières des terres d'enfance perdues. Ce rouge, "Le rouge de Maram", n'est pas un artifice mais un baume fraternel. Les poèmes de Frédérick Gambin sont ce souffle d'humanité modulé jusqu'à l'embrasement de l'écriture en un foyer aussi vital que celui des origines.
« je connais cette bouche / elle est celle de toutes les femmes qui crient / cette bouche / elle embrasse l’horizon // quand on la voit rouge en attente de soleil / c’est tout le temps qui transpire / en rosée d’attente / avant d’aller s’ouvrir au feu // – non point de ceux qui tuent – // celui qui fait rougir les fleurs »
- Biographie : ma mise au monde aura été de la partie un 14 avril 1972, dans un Pertuis du Luberon, alors je suis entré dans le grand bain ! ma mise en vie aura été de mise un jour de ces quinze ans où j’ai ouvert d’Éluard "Derniers poèmes d’amour", alors je suis entré dans le grand Jeu ! reprenons... somme toute, on a combien de naissances ? j’oubliais : né à six heures du matin (ça, c’est le temps qui le dit ; sinon : né autant que rencontres – et certaines sont essentielles !) : madame François, avec sa cape et son chapeau de paille, et toujours en retard à son cours de français, sauf le jour où elle a trouvé à me dire en année de troisième "pourquoi donc pas participer à un concours de poésie sur Avignon ?" ... et ça s’est fait musique en corps : à Cologne, j’y vois la neige en corps qui mène à cette auberge ; le dernier soir un troubadour des rues me dit "j’y vais chanter"... je m’endors dans le lit du haut... quand dans la nuit j’entends des mots comme venus d’un ventre, et c’était lui rentré dans le sommeil qui me donnait non pas des bruits mais un désir d’aller toujours plus loin en Poésie : alors j’y vais ! oublierais-je ? ma mère, mon père, cette naissance donnée elle a son sens en Poésie. Ainsi la vie, bien au-delà de toute biographie...