Le Silence de minuit

Glasgow. Deux hommes cagoulés font irruption dans la maison d'une famille immigrée de la banlieue résidentielle en réclamant « Bob ». Aamir Anwar, le père, est pris en otage. Une rançon de deux millions de livres est exigée. L'inspectrice Alex Morrow sent que quelque chose cloche. D'abord, il n'y a pas de Bob, et l'on pourrait croire à une erreur si certains regards et attitudes ne l'incitaient à penser que quelqu'un ment ; en tout cas, tout le monde a quelque chose à cacher. Elle la première... Étude du machisme et du racisme ordinaires en milieu écossais, Le Silence de minuit rejoint la tradition des romans policiers d'action où du nouveau surgit à chaque page, jusqu'au dénouement final, totalement imprévu.

Un thriller bien ficelé où l’intrigue, originale, sert de trame à une plongée dans les liens familiaux et les traumatismes du passé. Béatrice Pellan, Le Télégramme.

Denise Mina est née en 1966 à Glasgow. Après divers petits boulots, elle reprend des études de droit à 21 ans et commence une thèse sur les maladies mentales chez les criminelles. C’est durant cette période qu’elle écrit son premier roman, Garnethill, qui remporte le prix John Creasey. Auteur prolifique, Denise Mina s’essaie à de nombreux genres littéraires : pièces de théâtre, comics mais aussi scénarios pour la télévision. La fin de la saison des guêpes a reçu outre-manche le Theakstons Old Peculier en 2012, prestigieux prix du meilleur roman policier, et a été classé par le New York Times parmi les 10 meilleurs polars en 2011.