Le Temps du mensonge

I Litterature - EAN : 9782376501633
Thierry Bataille
Édition papier

EAN : 9782376501633

Paru le : 4 juin 2025

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  • EAN13 : 9782376501633
  • Réf. éditeur : 7808596
  • Collection : BOITE NOIRE
  • Editeur : I Litterature
  • Date Parution : 4 juin 2025
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Nombre de pages : 216
  • Format : H:216 mm L:140 mm E:15 mm
  • Poids : 0gr
  • Résumé : Il aime le rock des années 1970 et Émilie des années 2000. Il aime croire en l'amour éternel même s'il ne croit pas en l'éternité. Il aimerait par-dessus que toute cette histoire ne soit jamais arrivée. Lui, c'est un psychanalyste de renom, coqueluche des médias, elle, la femme de sa vie, va mourir dans un attentat terroriste. Il ne devra qu'à la fille de celle-ci de continuer à vivre et ce sera pour découvrir que la réalité n'est pas forcément celle qu'il avait crue jusqu'ici... De Paris à Tahiti en passant par Londres, quatre destins se croisent dans l'enchevêtrement de l'amour, de l'amitié, de la mort et du mensonge. Qui dit la vérité et est-elle la même pour chacun ? Le Temps du mensonge est le roman de la maturité de Thierry Bataille qui a fait ses débuts d'écrivain dans la collection « Engrenage » aux côtés de Pierre Pelot et Jean Vautrin voici 40 ans. Après avoir publié dans différentes maisons d'édition du Fleuve Noir à Grasset en passant par Lattès et exercé de nombreuses et diverses activités, d'enseignant en économie à scénariste en passant par consultant en audiovisuel, pour ne mentionner que celles-ci, il revient aujourd'hui au roman. Le temps du mensonge est son onzième. Le titre même est paradoxal puisque le vrai sujet en est une plongée dans la vérité des êtres. Mêlant romance et roman noir, l'histoire met en scène l'amour indéfectible de deux êtres qu'un danger mortel sépare. Autour d'eux, tout n'est que mensonge en effet, mais le couple central n'a qu'une vérité, qu'une logique : se retrouver. Comme dans la physique quantique, leurs particules sont intriquées... Se perdre, l'intrigue le met en évidence, est incroyablement facile. Se retrouver se mérite. Même si le ton est léger et l'humour toujours présent, on voit que l'écrivain a creusé sa matière, les années ont passé ; l'expérience a épaissi sa plume, il s'est rapproché des émotions humaines les plus profondes. C'est ce qui fait entre autres le prix de ce nouveau texte. Pour Thierry Bataille, renouer avec ses racines littéraires est un acte de la plus haute importance. Car entre ses débuts et aujourd'hui, c'est aussi toute une vie d'expérience qui est passée et dont Le Temps du mensonge, sous un faux air de romance mâtinée de thriller, entreprend de délivrer les messages essentiels. Non pas à travers un recueil de mémoires, mais à travers ce que Thierry Bataille sait faire le mieux : une fiction. Une fiction à perspectives multiples, d'une grande liberté formelle sans jamais céder à l'expérimentation, où l'intrigue se réinvente au fur et à mesure qu'elle s'écrit selon le point de vue des protagonistes, et cependant sans jamais négliger la lisibilité et le fil rouge du récit. Chaque personnage porte en lui un univers, le fragment d'une destinée, dont la juxtaposition permet de brosser le portrait de notre monde actuel : diffracté, contradictoire, complexe, jamais univoque, jamais consensuel, toujours passionné, sincère au sein même du mensonge. La narration est tout entière un écho de la sagesse, commune, mais éprouvée, selon laquelle « Pour vivre heureux, vivons cachés », qui est celle à laquelle se réfère le personnage principal du Temps du mensonge. Une formule prophétique, dont l'observance aurait pu éviter l'intrusion du malheur. Le titre du roman est trompeur, car, en réalité, pour l'écrivain qui a souvent joué des faux-semblants et portraituré des personnages de perdants, cherchant un sens à leur vie ratée ou simplement une place impossible dans le monde, cette fois, c'est leur vérité qu'ils trouvent. Si, en tant que scénariste, Thierry Bataille a très souvent dû composer avec les souhaits des maisons de production et des chaînes audiovisuelles, Le Temps du mensonge représente à l'opposé une oeuvre totalement personnelle qui propose le regard de la maturité sur le monde contemporain et ses soubresauts, mais aussi la vérité des êtres, pivot des relations amoureuses. Il est doté d'une écriture sobre et littéraire qui allie fluidité et originalité, préfère, comme son auteur, la discrétion et la justesse aux effets et à la mise en scène.
  • Biographie : Thierry Bataille est un auteur secret et même un secret bien gardé puisque son oeuvre littéraire, neuf romans en tout et pour tout, est aujourd'hui indisponible. En souffre-t-il ? Pas le moins du monde. Pour vivre heureux, il a tendance à vivre caché et à appliquer à sa propre vie cette sagesse certes un peu commune mais éprouvée. Il ne livre que de façon spora-dique des éléments parcellaires sur lui-même. On sait cependant qu'il naît à Paris le lendemain du décès prématuré de James Dean. Dans sa deuxième décennie, tout en poursuivant assez nonchalamment des études scientifiques au lycée, puis d'économie et de journalisme à l'université, il commence à écrire des nouvelles qu'il publie ici ou là, essentiellement dans des fanzines au papier de médiocre qualité, et cofonde un groupe de rock, ses préférences musicales le portant vers les Beatles, les Stones, les Pink Floyd ou Roxy Music, groupes dont ses propres compositions de l'époque s'inspirent honteusement. La décennie suivante étant celle de l'apparition des radios libres, il officie quelques années sur plusieurs d'entre elles, tout en enseignant à temps partiel l'économie, en pigeant dans divers journaux, en faisant même un petit tour dans une banque pour s'occuper de relations publiques. Son entrée véritable dans le monde littéraire attendra 1984. Cette année-là, un très grand jeune homme, qui passe à peine sous l'encadrement des portes, aux mèches folles et blondes, toujours muni d'un baladeur Sony pour écouter les Stones ou Roxy Music, fait son entrée aux éditions du Fleuve Noir, dans la collection dédiée au nouveau polar français, « En-grenage », dirigée par Alex Varoux. Son univers, c'est la musique. S'il rêve de quelque chose, Thierry, c'est de tourner avec son groupe de rock, composer des tubes et les jouer jusqu'au bout de la nuit. Un peu comme dans un rêve et loin de son ambition musicale, il a quand même écrit un polar, le premier à avoir une bande-son permanente, puisqu'il s'intitule Tueur sur un tempo rock. Et le coup d'essai est un coup de maître, le texte est sacrément bon, l'écriture enlevée et le tempo juste comme on a dit : rock ! L'éditeur se jette dessus : c'est tout à fait ce qu'il faut pour cette collection qui fait la promotion du roman noir hexagonal, social ou déjanté, voire les deux !, et qui accueille des alors outsiders comme Pierre Pelot ou Jean Vautrin. Encouragé, Thierry Bataille livre deux autres polars, moins énervés (mais il écrira toujours dans la fièvre) et où sa patte humoristique se met en place. À côté du drame, le rire, énorme, n'est jamais loin. Le polar est pour l'auteur un divertissement : son bonheur d'écrire transpire dans sa prose, son tempérament de séducteur affleure dans cette façon discrète et naturelle de se mettre le lecteur dans la poche. Je vous salis ma rue et Rien ne va plus sont deux bijoux de drôlerie, entre crime et comédie. Mais la collection « Engrenage » finit par rendre l'âme : qu'importe, Thierry se déporte vers l'autre collection policière du Fleuve Noir, plus ancienne et plus classique, la fameuse « Spécial Police » qui abrite alors le gratin du policier pour kiosque de gare. Ce changement de collection n'affecte en rien l'écriture et l'inspiration de Thierry : les couvertures changent, mais pas l'auteur qui demeure tel qu'en lui-même. À redécouvrir : Morceaux choisis, Pleins feux, À mort toujours. Après quoi, il publie tour à tour aux éditions Jean-Claude Lattès et aux éditions Grasset où on signale-ra tout particulièrement son Express sur le portrait d'un hobo, un texte au demeurant emblématique de ses romans. En effet, écrivain, Thierry Bataille a souvent joué des faux-semblants et portraituré des personnages de perdants, cherchant un sens à leur vie ratée ou simplement une place impossible dans le monde. Professionnellement, Thierry délaisse ensuite l'écriture romanesque au profit de celle scénaristique ; il passe d'enseignant en économie à consultant dans l'audiovisuel. Le maître mot, paradoxal pour un furet qui préfère ne pas se montrer, reste en effet la transmission. Pour résumer, l'écriture n'étant pas la seule activité de Thierry Bataille, sous divers noms et à diverses époques, outre le fait d'être scénariste et romancier, il est ou a été en vrac, pigiste, enseignant en éco-nomie, consultant dans l'audiovisuel, chargé de relations publiques et a fait entre-temps du rock en tant que musicien et producteur. En revenant aujourd'hui au roman, après une période consacrée à d'autres expériences, il revient aussi à son thème de prédilection, la plongée dans la vérité des êtres, à travers les yeux du plus célèbre dé-tective au monde dont il lève le voile sur une facette cachée.
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