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Le Théâtre de la disparition de l'homme
EAN : 9782377691142
Paru le : 30 janv. 2025
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- EAN13 : 9782377691142
- Réf. éditeur : TDH
- Collection : DOMAINES
- Editeur : Deuxieme Epoque
- Date Parution : 30 janv. 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 416
- Poids : 0gr
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Résumé :
L’acteur est-t-il l’objet d’une nouvelle mise en cause radicale, un siècle après Maeterlinck, Jarry et Craig ? Certes, il ne s’agit plus d’écarter l’homme de la scène pour le remplacer par une marionnette idéale. Pourtant, l’apparition des acteurs artificiels — avatars, robots et autres doubles qui semblent en passe de devenir autonomes — n’est pas sans réactiver le trouble qu’éprouvait déjà Kleist au spectacle des marionnettes. Cet essai s’intéresse avant tout au trouble qui gagne le spectateur. Quel type d’expérience provoque la disparition de l’acteur chez les participants ? Cela pourrait-il bouleverser l’art si ancien et universel du théâtre ?
Trois œuvres, qui ont fait événement à l’orée du XXIe siècle, servent ici de fil conducteur : Les Aveugles de Denis Marleau, Stifters Dinge de Heiner Goebbels, et Re:Walden de Jean-François Peyret. Ce corpus, enrichi d'autres exemples, ne fait pas qu’interroger la fonction de l’acteur en chair et en os, il introduit la conjecture anthropologique d’une disparition de l’homme. Expression problématique s’il en est car, au-delà du phénomène factuel d’une dématérialisation possible de l’acteur, se dessinent en arrière-plan des enjeux fondamentaux : le brouillage des frontières entre vivant et artificiel, la perte du lien au monde, le déclin de l’humanisme, l'effondrement écologique. Si l’homme devait disparaître, c’est peut-être au théâtre qu’il résisterait le plus longtemps à sa disparition. Mais la proposition peut s’inverser : n’est-ce pas là qu’il ne cesse de s’effacer avec le plus d’ostentation, jouant depuis toujours avec les oppositions apparence/réalité, apparition/disparition ? Pour explorer ces problématiques, cet essai s’intéresse aussi bien à la scénographie, à la dramaturgie, à la relation acteur spectateur et aux nouvelles machines qui transfigurent le dispositif scénique en une anamorphose visuelle, sonore, éminemment troublante, de l’être humain menacé de disparaître.
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Biographie :
Jean-François Ballay est docteur ingénieur et docteur en théâtre et arts du spectacle de l’université Paris III Sorbonne Nouvelle. Il alterne une pratique de comédien avec des activités d’écriture et de recherche. Ses travaux s’articulent autour de plusieurs disciplines, arts du spectacle, littérature, sciences humaines et techniques.
Dans les années quatre-vingt il participe à la création de la Maison de la poésie Rhône-Alpes et publie ses premiers recueils de poésie et de nouvelles. Il vient ensuite vivre à Paris où il exerce, pendant quelques années, un métier d’ingénieur de recherche en électromagnétisme et en modélisation numérique ; puis il s’oriente vers la transmission des savoirs en milieux professionnels. Il publie plusieurs ouvrages et articles de revues et intervient comme expert dans ce domaine.
En parallèle, il s’intéresse au cinéma et au théâtre, d’abord comme spectateur assidu puis comme comédien et auteur de pièces et de scénarios de courts-métrages. Après sa rencontre avec Michel Vinaver au cours d’un stage d’écriture, il écrit des pièces qui puisent leurs thèmes dans l’écologie, l’économie, le monde de l’entreprise.
Dans les années quatre-vingt-dix, il se forme comme comédien, puis intègre une compagnie de théâtre. Par la suite, il continue à se former et fait de nombreux stages et ateliers (ARTA
Cartoucherie, école Florent, stage clown avec Paul André Sagel, théâtre du Soleil, mime corporel, ateliers sur Shakespeare avec Philippe Calvario, kyôgen avec Ippei Shigeyama, Eugenio Barba…).