Le totalitarisme en marche - De la perversion de la loi à l'homo sacer : une philosophie du présent

En prenant acte des alertes lancées au sein de la commuté juive elle-même (Le Dr Hardy, Véra Sharav, le Dr Zélenko, des survivants des camps et leurs descendants...) Le Totalitarisme en marche s'emploie à construire minutieusement les principes d'une comparaison entre les décisions politiques prises en France et en occident durant la période COVID-19 et leurs analogues totalitaires de l'Allemagne nazie et de l'URSS stalinienne. Il s'agit dans cet ouvrage de décrire avec précision les outils méthodologiques du penseur italien Giorgio Agamben pour établir une philosophie du présent qui puisse rendre intelligible le sens des évènements contemporains. En rappelant les deux paradigmes fondamentaux qui s'articulent au sein du totalitarisme – la perversion de la loi entraînant la mise en sacerté d'individus ainsi déchus de leur humanité, éliminables sans qu'aucun crime ne soit commis – le livre détaille des idées essentielles d'Hannah Arendt et de Giorgio Agamben sur la question totalitaire : ou comment l'idéologie pseudo-scientifique au service de la biopolitique foucaldienne permet la mise en place d'un état d'exception permanent. Aux lois de la Nature et aux lois de l'Histoire, supposées incontournables, qui légitimaient les fonctionnements totalitaires de l'Allemagne et de l'URSS, se substituent aujourd'hui en France et en Occident les lois de la Technologie, supposées indépassables, qui remettent en marche les politiques rationnelles et destructrices des totalitarismes historiques.
Le Totalitarisme en marche constitue ainsi un authentique ouvrage de philosophie politique, qui avance pas à pas dans la compréhension du présent, en décrivant avec méthode les idées qui servent à établir sa thèse : oui tous les signaux d'alertes indiquant le retour des heures sombres de l'Histoire ont bien été atteints. Soutenu par un cadre théorique solidement référencé, appuyé par des faits scrupuleusement établis, le livre établit une correspondance implacable entre modèle conceptuel et observation. Il évoque au passage les idées foisonnantes du philosophe Giorgio Agamben sur l'aspect théologique du pouvoir contemporain, permettant ainsi une meilleure compréhension des sociétés économiques, de leur lien avec la gouvernementabilité foucaldienne, et du risque intrinsèque qu'elles renferment de toujours dériver vers une organisation totalitaire.