Les Bandits tragiques

Le Flibustier - EAN : 9782918156031
MERIC VICTOR
Édition papier

EAN : 9782918156031

Paru le : 3 avr. 2010

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  • EAN13 : 9782918156031
  • Réf. éditeur : 04
  • Editeur : Le Flibustier
  • Date Parution : 3 avr. 2010
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:170 mm L:110 mm E:15 mm
  • Poids : 160gr
  • Résumé : Paru en 1926 et jamais réédité depuis, Les Bandits tragiques de Victor Méric retrace l’histoire de la bande à Bonnot, ces quelques hommes encore jeunes lancés dans une épopée sanglante qui ne les conduira nulle part. L’auteur y relate dans le détail chaque épisode de leur course folle, revient sur le passé de ces hommes pour en cerner la personnalité et décrit sans indulgence le milieu dont ils proviennent, celui du journal L’Anarchie, porte-voix des individualistes et des illégalistes fondé en 1905 par un personnage singulier, Albert Libertad. Il nous raconte ainsi comment ces « bandits tragiques », baignés dans la misère sociale et la révolte, refusant l’avenir d’esclaves salariés que la société promet à ceux qui n’ont rien, ont cru pouvoir s’émanciper par le browning pour vivre enfin en anarchistes, ici et maintenant, sans attendre une hypothétique Révolution.
    Mais l’aventure de la bande à Bonnot est aussi pour Victor Méric l’occasion d’accuser le rouleau compresseur judiciaire qui s’est abattu sur L’Anarchie et dont fut surtout victime Eugène Dieudonné. Arrêté au cours de l’enquête, il fut accusé d’avoir participé au premier hold-up réalisé par la bande. Pour seul élément, la police avait le témoignage incertain du garçon de recette agressé. Et malgré l’authentique alibi dont disposait l’accusé, malgré les multiples déclarations des véritables auteurs de l’attaque, Eugène Dieudonné fut imperturbablement déclaré coupable et condamné à la peine de mort. Devant l’aberration de cette condamnation, le pouvoir commua finalement sa peine en travaux forcés à perpétuité, et Eugène Dieudonné fut envoyé au bagne, en Guyane, où il demeura pendant plus de douze ans.
    Les Bandits tragiques constitue ainsi à la fois un témoignage de premier plan sur la bande à Bonnot et une dénonciation de la répression aveugle menée par une institution judiciaire plus attachée à punir, à « faire des exemples », qu’à rendre une authentique justice.
  • Biographie : Né à Marseille en 1876, Victor Méric (Henri Coudon de son vrai nom) rejoint vite Paris où il collabore au Libertaire fondé en 1895 par Sébastien Faure et prend part à l’Association internationale antimilitariste, une organisation qui appelle à la désertion. En 1907, le socialiste Gustave Hervé fonde La Guerre sociale, un journal où se côtoient socialistes et anarchistes. Victor Méric y participe, aux côtés notamment de Miguel Almereyda, Charles Malato, Émile Pouget, et d’un certain Jean De Boë que l’on retrouvera mêlé à l’histoire des bandits tragiques. Parallèlement, il publie dans Les Hommes du jour une série périodique de portraits acérés dont certains lui vaudront la prison.
    En 1917, la révolution russe enflamme le cœur des révolutionnaires. Et la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) à laquelle appartient Victor Méric se divise sur la question de son adhésion à la IIIe Internationale fondée par Lénine. En 1920, une majorité vote l’adhésion et fonde un nouveau parti, la Section française de l’Internationale communiste (SFIC), ancêtre du Parti communiste français. Victor Méric est alors élu au comité directeur de ce nouveau parti, et collabore à L’Humanité qui en est l’organe officiel. Mais très vite l’autorité russe qui dirige l’Internationale communiste pèse à la sensibilité libertaire de Méric. Il s’insurge de plus en plus contre la discipline imposée et sera finalement exclu du parti en 1923. Il s’investit alors dans l’Union socialiste communiste qui regroupe des dissidents de la SFIC.
    Victor Méric ne cesse cependant pas d’écrire. Il publie ainsi plusieurs ouvrages, essais et littérature, où il peut librement s’exprimer : Les Bandits tragiques en 1926, Le Crime des vieux en 1927, La Der des der en 1928, Les Compagnons de l’escopette en 1930, À travers la jungle politique et littéraire, deux séries parues en 1930 et 1931, La Guerre qui revient : fraîche et gazeuse en 1932. Il poursuit en outre son militantisme pacifiste en fondant en 1931 la Ligue internationale des combattants de la paix ainsi qu’un journal, La Patrie humaine. Mais le cancer ne lui laisse guère de temps et Victor Méric meurt à l’automne 1933.
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