Les Bases psychologiques de l’éducation musicale

Pro Musica Evil - EAN : 9782940480227
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Édition papier

EAN : 9782940480227

Paru le : 1 janv. 1987

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  • EAN13 : 9782940480227
  • Réf. éditeur : PROMUS-22-7
  • Editeur : Pro Musica Evil
  • Date Parution : 1 janv. 1987
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 149
  • Format : H:239 mm L:161 mm E:14 mm
  • Poids : 305gr
  • Résumé : Edgar Willems définit son propos en quelques phrases ; tout d’abord une question : « Comment peut-on établir les fondements d’une éducation musicale et lui donner des points de départ sains, non conformistes, et cependant respectueux des valeurs vitales de la tradition ? » Puis une proposition : « Il faut étudier à fond la nature des éléments matériels et spirituels de la musique. Cette nature ne se découvre pas seulement dans la musique même mais aussi, et surtout, dans le musicien en tant qu’être humain. »
    Lors de sa réédition, Jacques Chapuis s’exclamera : « Et là, au milieu [de la société, avec ses difficultés présentes ou annoncées], voici réapparaître, tel un chalet en plein New-York… un livre simple et naturel, […] où l’on parle davantage de l’être que de l’avoir, […] un livre pour tous ceux qui ont vocation d’initier en s’initiant, d’éduquer en s’éduquant, de révéler en se révélant. »
  • Biographie : Né à Lanaken en Flandres, au bord de la Meuse, Edgar Willems suivit tout d’abord les traces de son père en devenant tout à la fois instituteur, chef de chœur et de fanfare. S’orientant ensuite vers la peinture et la marqueterie, il découvre la musique symphonique à Bruxelles pendant la Première Guerre mondiale. Autodidacte, il improvise et compose, médite et réfléchit. Il mène une vie humble de musicien itinérant jusqu’en 1925, quand il rencontre à Nice le cercle constitué autour de Raymond Duncan, poète artiste et artisan, avec lequel il reste quelques années.

    Sa formation musicale est née de rencontres successives, en Suisse, avec Lydie Malan, fondatrice et chef du chœur le Motet de Genève ; avec Émile Jacques-Dalcroze, pionnier de la rénovation de l’éducation musicale, et enfin avec Ernest Ansermet, initiateur de la vie symphonique suisse. Il étudie au conservatoire de Genève malgré son arrivée à 35 ans dans cette institution. Il y enseigne bientôt, puis dispense ses cours de plus en plus largement et crée ainsi un mouvement qui devient international. Ses collaborateurs les plus célèbres sont le pianiste Jacques Chapuis, élève de Dinu Lipati, et le professeur Valentino Ragni. Il compte parmi ses amis César Geoffray, le fondateur du mouvement choral A cœur joie.

    « Edgar Willems. Plus que le créateur d’une méthode dans le strict domaine de l’éducation musicale, un philosophe qui avait une conception globale de l’existence. Après l’avoir connu, si l’on a été imprégné de sa pensée, on ne peut plus vivre comme avant. Tout acquiert un sens nouveau dans la vie de tous les jours.
    Edgar Willems. Un humaniste qui aimait parfois vivre loin de l’humanité pour pouvoir lui donner davantage ; un être humain dont la véritable raison d’exister consistait à approfondir sans cesse le contenu de son message, fruit de ses réflexions personnelles si riches et si profondes. Il savait qu’il avait entrevu quelque chose d’essentiel, d’éternel. Les principes qu’il défendait n’étaient en tout cas pas des théories plus ou moins stériles. Sa vision cosmique du monde, de l’être humain et de l’art allait beaucoup plus loin ; il avait, en quelque sorte, pu accéder à la connaissance d’une partie des mystères de la création de l’univers. Sa prodigieuse intuition l’avait mis sur la voie de cette connaissance ; son intelligence et son travail de cinquante ans de recherches lui ont, petit à petit, apporté la certitude que ses idées étaient fondées sur des réalités très profondes, même si elles échappaient à la seule analyse de n’importe quel raisonnement humain. »
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