Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Les Cahiers de la SIELEC N10
Kailash - EAN : 9782842682224
Édition papier
EAN : 9782842682224
Paru le : 1 janv. 2014
15,00 €
14,22 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782842682224
- Réf. éditeur : 978284268222
- Editeur : Kailash
- Date Parution : 1 janv. 2014
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 482
- Format : H:210 mm L:140 mm E:10 mm
- Poids : 300gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : CAHIERS DE LA SIELEC n° 10 Les nouveaux mondes coloniaux Sous la direction de Jean-François Durand et Jean-Marie Seillan Kailash Edition, 2014, 480 pages, ISBN 978-2-682224 Cahiers_10 Les Cahiers de la SIELEC ont abordé dans des numéros antérieurs un certain nombre de grands thèmes des littératures de l’ère coloniale : l’aventure, l’inévitable désillusion qui accompagne souvent celle-ci, la représentation romanesque de l’incertaine frontière civilisation/ barbarie, sans omettre quelques fantasmes d’époque autour de la sauvagerie, de la nudité, de la primitivité. Il restait à consacrer un volume à un sujet essentiel, qui revient de manière lancinante dans les essais, récits de voyage, romans : celui des nouveaux mondes au cœur de l’entreprise de colonisation. Le présent volume s’efforce de tracer un tableau à la fois précis et ponctuel de quelques-uns des visages pris par ces nouveaux mondes coloniaux, dans des espaces géographiques très divers et une diachronie ample, mais surtout centrée sur le XIXe siècle et la première moitié du XXe. Une première partie nous plonge au cœur du mythe qui met en scène une volonté transformatrice dont rendent compte les récits les plus divers : vision saint- simonienne d’un monde interconnecté, en voie de globalisation, contraste puissant entre l’amour (exotique) des anciens mondes orientaux et l’exaltation (caractéristique de ce que certains historiens appellent la modernité coloniale) des bouleversements provoqués dans l’ancien monde par l’ouverture de nouvelles voies de communication, les transferts de population (et de capitaux), le renforcement du commerce mondial, l’urbanisation coloniale... Si ce processus est souvent mis en valeur par une littérature sensible à la dimension épique de ce vaste bouleversement, il y a aussi des voix réticentes, critiques, décalées, qui très tôt soupçonnent le mythe et éclairent l’envers d’un décor qu’une littérature de propagande s’est employée à présenter de manière unilatéralement optimiste. La deuxième partie de ce livre retrouve ainsi certaines perspectives analysées dans un précédent volume de la Collection consacré au « désenchantement » colonial. La description de ces mondes nouveaux, dans des situations de complexité et d’hétérogénéité culturelles, occupe les 3e et 4e parties de ce livre. On aura à leur lecture la confirmation du lien étroit qui unit l’ère coloniale et le monde qui est désormais le nôtre, un monde essentiellement polychrome et mélangé. Ouvrage publié avec le concours du CNL