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Les Cahiers noirs
Viviane Hamy - EAN : 9782878582543
Édition papier
EAN : 9782878582543
Paru le : 16 oct. 2003
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- EAN13 : 9782878582543
- Réf. éditeur : VH0261
- Collection : LITTERATURE FRA
- Editeur : Viviane Hamy
- Date Parution : 16 oct. 2003
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 832
- Format : H:240 mm L:160 mm E:45 mm
- Poids : 1.296kg
- Résumé : Étonnants Cahiers noirs, témoignage de tous les combats du socialisme unifié d'avant 1920, qui nous livrent également les curiosités d'un esprit sans frontières, les tourments du corps et du sexe, la " merveillosité " du rêve... Député de Montmartre, Marcel Sembat (1862-1922), on l'a trop oublié, fut un journaliste et un orateur hors de pair, militant de toutes les libertés. Paradoxe, 1914 devait faire de ce tribun du pacifisme ouvrier, avocat visionnaire d'une réconciliation européenne, le premier des ministres socialistes de l'Union sacrée. Puis, héritier de Jaurès, face à la scission communiste il défendra la " vieille Maison " de 1905, que Léon Blum, après lui, s'emploiera à reconstruire. Mais il fut beaucoup plus que cela : le pionnier d'une démocratie de la culture, le collectionneur et théoricien le plus précoce de la peinture de Matisse, un inconditionnel du droit à toutes les recherches en art, un lecteur ouvert tant à la nouvelle anthropologie ou à la découverte de Freud qu'aux leçons de Marx, un amateur de Rimbaud, de Proust, de Cendrars... De fait, l'attention aux ressources secrètes de l'imaginaire, chez ce lecteur impénitent, a nourri une singulière sensibilité du regard comme l'audace indispensable à l'utopie sociale. Puisse une époque désenchantée retrouver, à le découvrir, cet " enthousiasme " sans lequel, soulignait-il, il ne saurait être de réelle émancipation ! " Ses neveux m'ont confié que, dans ce haut atelier ouvrant d'un côté sur la Seine, de l'autre sur les bois, ils avaient découvert d'importants fragments de mémoires intimes. Sans doute mettront-ils très haut, à sa vraie place, l'écrivain que fut Marcel Sembat. " Léon Blum, 1925 Présentation et notes de Christian Phéline.
- Biographie : Marcel Sembat (19 octobre1862, Bonnières-sur-Seine - 5 septembre 1922, Chamonix) a été l'une des figures les plus éminentes du socialisme français du début du XXe siècle. Il fut ministre des Travaux publics entre 1914 et 1916 dans le gouvernement d'union nationale. Docteur en droit, avocat à la cour d'appel de Paris, Marcel Sembat fut également un journaliste flamboyant et, quand il fut élu à l'Assemblée, un orateur hors pair. Homme inquiet, avide de savoir et de culture, lecteur boulimique, curieux de psychologie, pratiquant l'introspection depuis son plus jeune âge, il fut attentif à tous les développements de la vie intellectuelle de son temps, et se signala au Parlement par de nombreuses interventions en faveur de la démocratisation de la culture et de la liberté en art, combats qui culminèrent dans sa défense du Salon d'Automne lors de la violente campagne " anti-cubiste " fin 1912. Chroniqueur judiciaire à La République française, le journal de Gambetta, Sembat, profondément républicain, adhéra au Comité révolutionnaire central (parti socialiste de tendance blanquiste), qui devint la SFIO en 1905, où il fut le bras droit de Jaurès. Directeur de La Petite République, le journal qu'animait Jaurès, il collabora à La Revue socialiste, à La Lanterne, à L'Humanité, où il tint une rubrique de politique étrangère. En 1893, il est élu député socialiste indépendant de la Seine, dans la première circonscription du 17e arrondissement de Paris. Il y sera constamment réélu jusqu'à son décès. En 1905, il vote la loi de séparation de l'Église et de l'État. Auteur d'un pamphlet pacifiste, Faites un roi sinon faites la paix, il fut néanmoins désigné par son parti pour participer, comme ministre des Travaux publics, au gouvernement Viviani, dit gouvernement d'union sacrée, le 27 août 1914. Il fut maintenu dans ses fonctions dans le cabinet Briand jusqu'au 12 décembre 1916, avec Léon Blum pour chef de cabinet. Au congrès de Tours en décembre 1920, il vote contre l'adhésion à la IIIe Internationale. Vice-président du conseil de l'ordre du Grand Orient de France, il mourut brusquement à Chamonix en 1922 d'une hémorragie cérébrale. De la même manière que Léon Werth, qui était un témoin de son temps (notamment dans Déposition, Journal 1940-1944), pertinent dans son originalité et sa hauteur de vue, il était évident pour les Éditions Viviane Hamy de publier Marcel Sembat, foncièrement ancré dans le quotidien et l'engagement de son époque.