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LES CINQ PILIERS DE L'ISLAM
I Litterature - EAN : 9782376501978
Édition papier
EAN : 9782376501978
Paru le : 17 sept. 2025
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- EAN13 : 9782376501978
- Réf. éditeur : 1334950
- Collection : LIENS
- Editeur : I Litterature
- Date Parution : 17 sept. 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Nombre de pages : 240
- Format : H:190 mm L:125 mm E:15 mm
- Poids : 0gr
- Résumé : La signification intérieure et les fondements du de la purification rituelle obligatoire pour l'accomplissement de la plupart des rites de l'islam expliqués par le plus grand des Maîtres du soufisme traduit par un des spécialistes mondiaux de son oeuvre. En quelques pages, on trouve résumée ici la signification intérieure et les fondements de la religion musulmane expliqués par le plus grand des Maîtres du soufisme. La traduction est de 'Abdalllah Penot, un des meilleurs traducteurs actuels de l'islam classique, par ailleurs représentant d'une confrérie shadilite syrienne en France. C'est le troisième ouvrage d'Ibn 'Arabî qu'il traduit. Texte à l'origine pour les savants, ce livre ouvre cependant à chacun des perspectives d'une permanente actualité, y compris pour le simple fidèle ou le non-musulman. C'est un livre qui s'adresse à tous ceux qui désirent comprendre l'islam de l'intérieur. Un texte indispensable susceptible d'accompagner une vie entière. Ce recueil est une anthologie thématique composée de chapitres inédits en français se référant aux cinq piliers de la religion musulmane considérés du points de vue du soufisme. Ils sont tirés des Révélations de La Mecque, en arabe : les Futûhât al-Makkiyyah, la somme théologique d'Ibn 'Arabî et son chef-d'oeuvre. Celui qui a été appelé les plus grands des maîtres y montre que, non seulement, ces piliers n'ont pas de sens caché et que celui-ci est bel et bien des plus apparents mais que, simplement, nous ne sommes plus capables de le voir. Selon la tradition, fondée sur une parole du Prophète, l'islam repose sur cinq piliers : la profession de foi, la prière rituelle, l'aumône rituelle, le jeûne du mois de ramadan et le pèlerinage à La Mecque. Ibn 'Arabî les passe en revue dans ce recueil auquel on a ajouté des extraits du chapitre sur l'ablution (qui, traduit intégralement, pourrait donner lieu à un livre à part entière) car il est étroitement lié à ceux consacrés aussi bien à la prière qu'au pèlerinage. Bien entendu, l'approche d'Ibn 'Arabî n'est pas celle de la généralité des musulmans et surtout pas des fondamentalistes modernes. Le lecteur qui croit connaître l'islam, en lisant ce petit opuscule, réalisera sans doute que cette religion n'est pas forcément ce qu'il avait cru jusqu'ici. Ibn 'Arabî y livre en effet une partie de sa compréhension du sujet mais elle conduit à reconsidérer l'ensemble de la tradition. L'ouvrage est une synthèse d'une somme d'enseignements sans équivalent aussi bien dans le soufisme que dans le monde musulman. Chapitre après chapitre, Ibn 'Arabî aborde les cinq piliers de l'islam de la profession de foi au jeûne et au pèlerinage en passant par la prière et l'aumône. Chacun est précédé d'une introduction permettant au lecteur non-musulman ou à quiconque, musulman ou non, n'est pas versé dans les sciences religieuses islamiques de pouvoir comprendre certaines subtilités théologiques et juridiques développées par l'auteur en même temps qu'un rappel de quelques éléments de base de la pratique de certains rites. Partant des sources classiques et examinant la lettre de leur formulation, Ibn 'Arabî montre comment leur littéralité même est aussi le parfait réceptacle de l'esprit de l'islam. Il démontre ainsi qu'à l'inverse de ce qu'on croit, ses piliers n'ont pas de sens caché mais qu'au contraire, celui-ci est des plus apparents. Si ce sens nous paraît caché, c'est simplement que c'est nous qui ne sommes plus capables de le voir. Le tout constitue un livre d'une extrême densité dont chaque lecture révélera de nouveaux prolongements en sorte qu'il peut accompagner un lecteur sa vie durant. En période agitée et confuse, il fournit des éléments permettant de mieux comprendre une doctrine religieuse en dehors des visions fondamentalistes toutes plus ou moins héritées d'Ibn Taymiyya, sa vie durant, un des ennemis d'Ibn 'Arabî et, aujourd'hui, la référence majeure des salafistes et des néo-djihadistes. Les Futûhât comportent six sections : les connaissances (ma'ârif), les comportements (mu'âmalât), les états spirituels (ahwâl), les demeures (manâzil), les points de jonction (munâzalât) et les stations (maqâmât). Les textes réunis ici appartiennent au premier quart de l'oeuvre et se réfèrent à la symbolique et au sens des rites fondamentaux que pratique tout musulman de quelque école et courant qu'il soit. Le contenu de ce livre est extrait des Futûhât al-Makkiyah. Comme les autres chapitres de ces rééditions des Cinq Piliers de l'islam dans une édition corrigée de cette série de semi-poche, ce volume constitue un texte pour les savants qui ouvre à chacun des perspectives d'une permanente actualité. Ibn Arabi examine ici encore la lettre des textes de base (le Coran et les paroles du Prophète) sur cette pratique accomplie par tous les musulmans plusieurs fois par jour et il montre là encore comment leur littéralité même est aussi le parfait réceptacle de l'esprit de l'islam. Le lecteur qui s'intéresse aux piliers de l'islam, en lisant ce texte, aura ainsi accès à la fois à la dimension religieuse de base de ce rite de l'ablution mais aussi à sa dimension intérieure la plus ésotérique. Le présent recueil reprend la traduction du chapitre contenu dans Les Cinq piliers de l'islam revue et corrigée. C'est un extrait du chef-d'oeuvre d'Ibn 'Arabî, Les Révélations de La Mecque, véritable « Bible de l'ésotérisme en Islam » et somme d'enseignements sans équivalent aussi bien dans le soufisme que dans l'histoire de l'humanité.
- Biographie : Muhyî-d-dîn Ibn al-'Arabî est né en 560H/1165 à Murcie en Andalousie d'une famille qui comptait plusieurs membres appartenant au soufisme. Il arriva à Séville à l'âge de huit ans, y fit ses études et y mena la vie aisée d'un adolescent issu d'une famille noble. Très tôt cependant, lors d'une maladie qui le fit passer pour mort à son entourage, il eut une vision qui détermina sa vie spirituelle. Tout en soutenant que sa connaissance lui fut communiquée sans intermédiaire, on sait cependant qu'il servit de nombreux maîtres spirituels d'Espagne et d'Afrique du Nord, notamment en Tunisie, en Egypte et à Jérusalem et mentionne Abû Madyan comme son maître bien qu'il ne le rencontra sans doute jamais. Tout en voyageant beaucoup, jusqu'en 590H/1194, Ibn 'Arabî garda longtemps Séville comme point d'attache. Il séjourna deux années à La Mecque où il se rendit, pour la première fois, en 598H/1201 et y eut de nombreuses ouvertures et visions. C'est là où il reconnut dans la Ka'ba le point de jonction entre les mondes de l'invisible (ghayb) et du visible (shuhûd) et où il commença son ouvrage le plus fameux, les Futûhât al-Makkiyya qui comprend plusieurs milliers de pages (l'oeuvre a été qualifiée de « Bible de l'ésotérisme en Islâm »). Il se rendit ensuite en Syrie puis revint à Jérusalem, au Caire et à La Mecque enfin à Konya et à nouveau en Syrie. Outre Bagdad, il visitera aussi Alep et Sivas. Mais, à partir, de 612H/1216, il demeura surtout à Malatya en Anatolie où naquit son premier enfant, un fils, en 618 H/1221. Après avoir vécu célibataire une bonne partie de sa vie, il se maria plusieurs fois et eut au moins deux fils. On ignore exactement quand il s'établit à Damas mais sa présence n'y est pas attestée avant 627H/1230, année où il fut en butte aux critiques des exotéristes mais défendu et protégé par de nombreux docteurs de la Loi. Ce fut à la suite d'une révélation qu'il eut cette même année, qu'il écrivit son second ouvrage majeur, les Fuçûç al-hikam (en français « Les Chatons de la Sagesse »). Il raconte en avoir reçu l'intégralité en une nuit du Prophète lui-même. Dans ce texte, la Sagesse est représentée par une pierre, symbole de la Tradition ; si la pierre est la même pour tous, elle est taillée différemment selon les formes traditionnelles et les Prophètes. Il mourut en 638H/1240 à Damas. Il fut sans doute, à tous points de vue, le plus fécond de tous les auteurs soufis. Dans son Histoire et classification de l'oeuvre d'Ibn Arabi, Osman Yahia répertorie 846 ouvrages qui lui seraient attribués, Ibn 'Arabî lui-même ignorant, du reste, combien de livres il avait pu écrire. Cette prolixité fabuleuse et le fait qu'une bonne partie de ses textes n'existe qu'à l'état de manuscrits rendent difficile un aperçu et une compréhension de sa doctrine et de son enseignement dans son ensemble. Aucun spécialiste n'a d'ailleurs jamais eu accès à la totalité de son oeuvre ni même ne saurait affirmer avoir compris tous ceux publiés, certains d'entre eux nécessitent certaines clefs qui ne sont plus guère transmises. Il n'en reste pas moins qu'en général, ses écrits sont souvent beaucoup plus accessibles que la piètre qualité des traductions (ou la prétention délirante de certains traducteurs) le laisse entendre. Ibn 'Arabî puise dans les sources islamiques et soufies mais aussi relevant d'autres traditions (n'oublions pas qu'il fut appelé aussi Ibn Aflatûn, le « fils de Platon »). Parmi les plus célèbres des maîtres ayant connu son influence, on mentionnera Qûnawî, Nâbulsî et l'Émir 'Abd al-Kader qui en fut le premier éditeur et dont les Mawâqif (« Le Livre des Haltes ») sont profondément marqués par sa doctrine. En Occident, l'oeuvre de Raymond Lulle n'est pas sans présenter des points de rencontre avec certains aspects de son enseignement. Il professa également la doctrine de l'amour spirituel qui est au coeur de la tradition des Fidèles d'amour et on sait que la Divine Comédie de Dante n'est pas sans rapports avec ses Futûhât al-makkiyya. Considéré comme « le plus grand des maîtres » (shaykh al-akbar), son influence fut fondamentale. On lui doit l'organisation du soufisme en confréries tel qu'on le connaît aujourd'hui. Il est considéré par beaucoup comme le Muhyî-d-dîn, le « vivificateur de la tradition » par excellence, et c'est aussi son surnom le plus connu.