Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Les deux sacs - contes bouriates et evenks
Alidades - EAN : 9782919376742
Édition papier
EAN : 9782919376742
Paru le : 3 mai 2020
6,00 €
5,69 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782919376742
- Collection : PBR
- Editeur : Alidades
- Date Parution : 3 mai 2020
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 48
- Format : H:210 mm L:125 mm E:6 mm
- Poids : 80gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Ces contes proviennent de la riche tradition orale des Evenks et des Bouriates, peuples de chasseurs, de pêcheurs et d’éleveurs vivant dans les immenses steppes et forêts de la région du Baïkal (ce lac qui pour eux est une mer) avant l’arrivée des Russes au milieu du xviième siècle.
Adeptes du chamanisme ou du lamaïsme (bouddhisme tibétain), ils étaient soumis à l’autorité toute féodale des khans, princes locaux et chefs de guerre réputés impitoyables. Il n’est pas étonnant que ces récits populaires mettent souvent en scène la revanche des humbles sur les puissants, avec parfois le secours (plus ou moins volontaire) de forces naturelles à la fois divinisées et anthropomorphes. Il n’est pas étonnant non plus que s’y manifestent les préoccupations d’une ruralité pastorale et agricole aux figures parfois truculentes.
Comme souvent dans les contes, s’opère un renversement des valeurs et des jugements (le simplet ne l’est pas tant, le rusé ne l’est qu’à-demi, le fort trouve plus fort, le pauvre gagne au-delà de ce que le riche peut désirer…) qu’il faut lire comme l’expression à la fois d’une souffrance réelle, d’un désir de justice et d’un bel optimisme qui s’affirme dans la joyeuse fantasmagorie du propos. Il est vrai aussi que la répétition des thèmes et des figures narratives permet d’affirmer la stabilité des repères culturels et de conférer au récit une fonction sécurisante et éminemment sociale: un conte doit être dit, et il ne peut l’être qu’au sein du groupe réuni pour l’entendre et le reprendre dans la participation à une parole commune et bien connue.
Ainsi le conte oscille-t-il entre respect de la tradition et irrévérence ; ou tout simplement est-il l’expression la plus traditionnelle de l’irrévérence.