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LES DEUX SOUVERAINETES ET LEUR DESTIN
Cerf - EAN : 9782204095174
Édition papier
EAN : 9782204095174
Paru le : 25 août 2011
29,70 €
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- EAN13 : 9782204095174
- Réf. éditeur : 775868
- Collection : NUIT SURVEILLEE
- Editeur : Cerf
- Date Parution : 25 août 2011
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 280
- Format : H:215 mm L:135 mm E:20 mm
- Poids : 358gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Il n'est pas usuel de parler de deux types de souveraineté. La souveraineté n'est-elle pas la forme normative moderne du pouvoir politique, comme le signale l'utilisation récurrente de l'expression : « État souverain » ? Et pourtant, quand Jean Bodin, juriste français du XVIe siècle, a inventé ce concept sans se douter de la fécondité qu'en révélera la modernité, un autre penseur nettement moins connu, Johannes Althusius, de nationalité allemande, confronté à une conjoncture historique bien différente, a repris la souveraineté bodinienne pour la reconnaître au « peuple organis?. À la souveraineté comprise comme force matérielle instituée à partir d'un axe hiérarchique et centralisé, il a opposé la représentation d'une souveraineté comme puissance relationnelle, de forme coopérative et fédéraliste. Deux conceptions du pouvoir, du droit et de la société, venaient de s'ouvrir, dont la modernité n'allait retenir que la première version. Le présent essai montre comment la théorie d'Althusius questionne la prégnance de ce modèle, en instaurant une distance critique par rapport à certaines de nos croyances ou certitudes au sujet de la nature et de la finalité de l'institution politique moderne.
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It is not habitual to speak of two types of sovereignty. Isn't sovereignty the modern norm of political power, as the recurrent use of the expression ‘Sovereign State' implies? Yet when Jean Bodin, a 16th century French jurist, invented this concept, never suspecting how fecund it would become in modernity, another much less known German thinker, Johannes Althusius, who was confronting a very different situation, revisited Bodin's sovereignty attributing it to the ‘organised people'. To sovereignty seen as a material force based on a hierarchical and centralised axis, he opposed a representation of sovereignty as a relational power of a cooperative and federalist nature. Two conceptions of power, of law and of society, had just been revealed, of which modernity would retain only the first. This essay shows how the theory of Althusius questions the saliency of this model by placing a critical distance in relation to some of our beliefs and certitudes about the nature and the finality of the modern political institution.