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LES ÉNERGIES FOSSILES À LA BARRE
EAN : 9782959226915
Édition papier
EAN : 9782959226915
Paru le : 4 juin 2024
18,00 €
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- EAN13 : 9782959226915
- Date Parution : 4 juin 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 192
- Format : H:160 mm L:240 mm E:14 mm
- Poids : 320gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Depuis la révolution industrielle, les énergies polluantes, à savoir le charbon, le pétrole et le gaz naturel, ont été des composantes essentielles du développement et de la bonne marche de l’économie à l’échelle mondiale. En ce XXIe siècle, elles continuent fort malheureusement à prédominer par rapport aux autres sources d’énergie (plus de 80 % de la consommation mondiale d’énergie). D’après les prévisions de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), cette situation restera similaire en 2035. Selon cette agence, au sein des énergies polluantes, la part du pétrole dans le bilan global devrait reculer tandis que celles du gaz naturel et du charbon augmenter (la consommation de charbon devrait rejoindre, voire dépasser celle du pétrole). Or, ces énergies écolo-criminelles de stocks présentent deux caractéristiques : elles sont non renouvelables et sources de grave pollution. Leur utilisation excessive pose donc des problèmes d’ordre sécuritaire (rupture d’approvisionnement) et surtout écologique (croissance des émissions de gaz à effets de serre) : c’est le défi principal et stratégique que veut relever le « développement soutenable ». Face à la prise de conscience collective, dans une partie du monde, en considérant les dangers réels que peuvent représenter ces filières énergétiques négatives, comment peut-on expliquer l’inertie qui prédomine face à l’évolution prévisible du bilan énergétique à l’horizon 2035 ? Elle est indubitablement liée aux très fortes rigidités qui structurent fondamentalement le système énergétique mondial et national. Enfin, la question climatique constitue le plus grand défi du XXIe siècle. Depuis le Sommet « Planète-Terre » à Rio en 1992 jusqu’à la Conférence de Copenhague en 2009, l’idée de « développement soutenable » a fait son chemin et a fini par être acceptée par une majorité d’États, mais pas tous, loin de là ! Il s’agit ni plus ni moins d’arriver à concilier l’utilisation de l’énergie, le développement économique et la protection efficace de l’environnement pour la survie de l’humanité. Cependant, les différences d’intérêts nationaux et de visions entre les États (ou régions du monde) sont patentes. Hormis l’Europe Occidentale qui a pris la tête dans la lutte contre le réchauffement climatique et les États-Unis, sous Barack Obama, qui ont viré de bord et ont eu à manifester pendant un temps un intérêt non feint pour la question, aucun pays ne s’est engagé pleinement sur ce dossier. Certains, les pays du Sud notamment, sont même réticents. Non sans raison, ils affirment avec force que les pays développés ou industrialisés sont responsables de plus de 70 % des émissions de GES et, par ailleurs, ils réclament leur droit légitime au développement. Hormis l’argument de la responsabilité des pays industrialisés et/ou développés par rapport au réchauffement climatique, pour les pays émergents ou moins avancés en général et africains en particulier, la condamnation, le rejet et l’abandon des énergies polluantes doivent être repoussés pour deux raisons majeures et légitimes : ces énergies, aussi négatives soient-elles, rapportent aux États émergents l’essentiel de leurs revenus nationaux et les pays développés refusent de prendre en charge la facture de la compensation avec des engagements financiers jamais respectés. L’auteur, au-delà de démontrer et rappeler le côté dangereux, voire écolo-génocidaire, de l’utilisation de ces énergies criminelles, établit un jugement avec ou sans appel et prononce au nom des générations futures et du bon sens écologique, une condamnation ferme contre les énergies fossiles qualifiées à raison d’« énergies de l’extinction humaine ».
- Biographie : Michel Innocent Peya est commissaire-colonel major, originaire du Congo-Brazzaville, docteur en Sciences de Gestion, option Management financier de l’ULB (Université libre internationale de Bruxelles, Belgique), titulaire d’un PhD en Environnement et Développement durable (École de Commerce de Lyon, France), et détenteur d’un diplôme d’Expert en Environnement et Développement durable (Université de Pennsylvanie, États-Unis). Chercheur engagé, il est l’auteur de plus d’une vingtaine de publications.