Les fables de Florian

EAN : 9782492526039

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Édition papier

EAN : 9782492526039

Paru le : 30 juin 2021

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Détails

EAN13 : 9782492526039
Collection : LECTURE SUIVIE
Date Parution : 30 juin 2021
Disponibilite : Disponible
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 128
Format : H:190 mm L:140 mm E:9 mm
Poids : 189gr

Résumé

Résumé : Ce recueil de 28 fables de Florian (1755-1794), écrites en vers, est richement illustré par Hellé et Vimar et accompagné de notes de vocabulaire et d’explications.
« Pour vivre heureux, vivons cachés » ou « rira bien qui rira le dernier »..., ces expressions sont entrées dans notre langue, souvent sans savoir qu'elles ont été écrites par Florian. Les Fables de Florian sont aujourd'hui moins connues que celles de La Fontaine, mais longtemps elles ont été davantage lues et apprises à l'école et au collège. C'est un patrimoine poétique à redécouvrir. Plus simples et plus douces, les fables de Florian sont touchantes. Écrites au XVIIIème siècle, ces fables ont un style très moderne. On y retrouve l'univers des animaux incarnant tour à tour les puissants et les faibles. Les oiseaux parlent, un singe oublie d'éclairer sa lanterne, un crocodile pleure des larmes de... crocodile. Ce petit monde animalier montre nos défauts et nos qualités. D'autres fables mettent en scène des humains qui sont parfois bons, parfois sots. Mais ces petites histoires sont toujours bienveillantes ; elles nous émeuvent et nous font réfléchir. De nombreux proverbes français sont tirés des Fables de Florian : "Rira bien qui rira le dernier", "il faut éclairer sa lanterne", "pour vivre heureux vivons caché", "le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur", "chacun son métier et les vaches seront bien gardées"..
Biographie : Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) est né dans le Gard en 1755 d’une famille noble. Très jeune, il rencontre Voltaire à Ferney grâce à sa tante, qui est la nièce de Voltaire. Enfant gentil et précoce, Florian est emmené à Paris à l’âge de 10 ans par sa tante qui se charge de son éducation.
Florian devient un temps officier d’artillerie. Mais cette vie ne lui convient pas. Il retourne à Paris et peut se consacrer à la poésie grâce à la protection du duc de Penthièvre et au soutien de Voltaire : il écrit des pièces de théâtre fraîches et joyeuses, inspirées du théâtre italien et espagnol. Son personnage récurrent est Arlequin, simple et bon. Comme le Figaro de Beaumarchais, Florian et son Arlequin dénoncent les injustices de l’Ancien régime.
Florian écrit aussi des fables qu’il travaille longtemps avec exigence. Il ne prend que des sujets et des histoires que La Fontaine n’a pas traités. Dans ses Fables, Florian y exprime tout son talent : une écriture simple et gracieuse, des dictons faciles, une morale bienveillante.
La Révolution Française éclate en 1789. Florian est menacé car il est noble. Il n’a plus de protection à Paris. Il se réfugie à Sceaux et y devient commandant de la nouvelle Garde nationale. En 1792, Florian publie cent premières fables (d’autres s’y ajouteront après sa mort).
Malgré ses critiques des injustices et son amour de l’égalité, Florian est arrêté pendant la Terreur en juillet 1794 ; il est incarcéré à Paris. Il cherche en vain à prouver qu’il partage les idéaux de la Révolution. Comme des milliers de prisonniers, il est libéré de prison à la chute de Robespierre le 27 juillet 1794. Mais il meurt deux mois après sa libération, en septembre 1794, à 39 ans, d’une tuberculose qui s’était vite aggravée en prison.
Le succès de ses Fables est immense après sa mort : il est le seul fabuliste à pouvoir se mesurer à La Fontaine. De nombreux proverbes français sont tirés des Fables de Florian : "Rira bien qui rira le dernier", "il faut éclairer sa lanterne", "pour vivre heureux vivons caché", "le chemin le plus court n'est pas toujours le meilleur", "chacun son métier et les vaches seront bien gardées"...