Les Fausses Confidences - Classiques et Patrimoine

Magnard - EAN : 9782210769205
MALTERE/MARIVAUX
Édition papier

EAN : 9782210769205

Paru le : 23 juin 2020

2,95 € 2,80 €
Disponible
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  • EAN13 : 9782210769205
  • Réf. éditeur : 76920
  • Collection : CLASSIQUES & PA
  • Editeur : Magnard
  • Date Parution : 23 juin 2020
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 128
  • Format : H:180 mm L:130 mm E:9 mm
  • Poids : 129gr
  • Résumé :

    Bac de Français : œuvre au programme - 1re voie générale, parcours : théâtre et stratagème

     

    La pièce LesFausses Confidences de Marivaux enrichie de tous les outils pour préparer le Bac de Français.

     

    La pièce :

    Quand le valet Dubois cherche à faire le bonheur de son ancien maître Dorante et de sa nouvelle maîtresse Araminte, il pousse le premier dans les bras de la seconde en multipliant les manigances et les fausses confidences…

    L'objet d’étude : le théâtre du XVIIe au XXIe siècle

    L'accompagnement pédagogique :

     

    • Une présentation complète pour découvrir l’auteur et comprendre le contexte historique, artistique et littéraire de l'œuvre
    • Le texte intégral
    • Des axes d’étude avec des questions, des encadrés sur les grandes notions littéraires, des conseils et méthodes et une préparation progressive aux épreuves écrite et orale
    • Un groupement de textes problématisé sur le parcours associé à l'œuvre : théâtre et stratagème
    • Tout le vocabulaire de l’analyse de texte

     

  • Biographie : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est issu d’une famille de noblesse de robe. Il naît à Paris en 1688, mais grandit à Riom (Auvergne) où son père Nicolas Carlet occupe la charge de contrôleur puis de directeur de la Monnaie (1704-1719), charge obtenue grâce au soutien de la famille de son épouse, plus aisée : Anne-Marie Bullet, dont le frère, Pierre Bullet, est architecte royal. Après des études classiques, Pierre Carlet revient à Paris et s’inscrit à la faculté de droit (1710) dans l’intention de devenir avocat et de succéder à son père comme fonctionnaire royal. Mais dès son arrivée, il fréquente les milieux artistiques et intellectuels, notamment le salon de Mme de Lambert où il ne tarde pas à rallier le camp des Modernes rassemblés autour du philosophe Fontenelle. Grâce au soutien de ce dernier, il publie sa première pièce, Le Père prudent et équitable, ainsi que son premier roman, Les Effets surprenants de la sympathie (1713), et rejoint le groupe des Modernes dans la rédaction du journal Le Nouveau Mercure (1717). Marivaux vient de débuter une carrière d’écrivain quand il épouse Colombe Bollogne, fille d’un avocat « conseiller du roi » : elle lui apporte une dot qui partira en fumée dans la banqueroute du financier Law (1720). Complètement ruiné, Marivaux, à qui l’on vient de refuser la succession de son père, devient un homme de lettres professionnel. Tout en conservant ses habitudes mondaines, il poursuit sa carrière entamée dans ses trois domaines de prédilection. Il crée son propre journal, Le Spectateur français (1721), puis L’Indigent philosophe (1727) et Le Cabinet du philosophe (1734), avant de revenir au Mercure (1751-1758). Dans le même temps, il écrit pour le Théâtre-Italien vingt-sept comédies en prose (dont dix-huit en un acte) et presque autant pour le Théâtre-Français et les théâtres de société. Il publie encore deux romans inachevés : La Vie de Marianne, dont la parution s’étend sur dix ans, et Le Paysan parvenu, deux autobiographies fictives tout aussi originales dans leurs techniques narratives que dans le choix des vies racontées. Après son élection à l’Académie (1742) – gagnée contre Voltaire –, il se consacre aux séances du dictionnaire et à l’écriture de discours académiques, en forme de « réflexions » morales ou esthétiques. En 1744, après plus de vingt ans de veuvage, il s’installe avec Mlle de Saint-Jean dans son hôtel particulier, tandis que sa fille unique, faute de dot, entre au couvent. Si sa production théâtrale se ralentit, ses pièces anciennes sont constamment reprises par les Italiens (L’Île des esclaves, 1757) et les Comédiens-Français (La Surprise de l’amour, 1763). Certaines, trop audacieuses, n’ont pas encore trouvé leur public du vivant de Marivaux, telle La Colonie, publiée en 1750. Du moins, comme l’avait prévu Fréron (critique littéraire, 1718-1776, auteur de pamphlets contre Voltaire), « la postérité jouira de ses écrits », mais elle n’aura pas comme ses contemporains « l’avantage d’en posséder l’auteur, d’admirer en lui l’accord heureux des talents et des vertus, et de trouver dans l’écrivain estimable le galant homme et le citoyen le plus digne d’être aimé ».
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