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Les grands méchants loufs
I Litterature - EAN : 9782376501688
Édition papier
EAN : 9782376501688
Paru le : 14 mai 2025
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- EAN13 : 9782376501688
- Réf. éditeur : 7808719
- Collection : BOITE NOIRE
- Editeur : I Litterature
- Date Parution : 14 mai 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Nombre de pages : 172
- Format : H:216 mm L:140 mm E:10 mm
- Poids : 0gr
- Résumé : Et si un ghost writer, qui n'en peut plus de produire les succès littéraires d'un autre, décidait que les choses devaient changer de la façon la plus radicale qui soit ? Et si un écrivain, lassé d'écrire ce que le public souhaite, décidait de tuer celui qui lui vaut son succès ? Et si un jeune homme qui a lu les romans de ce duo d'écrivains décidait lui aussi que tout ceci devait cesser ? Il n'en faut pas plus pour que questions et menaces se mettent à pleuvoir. Qui est réellement fou ? Qui est réellement écrivain ? Qui est vraiment l'auteur de lettres anonymes ? Qui est réellement assassin ? « Les grands méchants loufs s'arc-boutent d'emblée sur le monde quotidien, à travers une intrigue qui progresse sur plusieurs niveaux et met en scène quelques personnages dont certains semblent familiers à l'auteur. Celui entre autres d'un nègre qui multiplie des livres alimentaires pour le compte d'un auteur à succès. Sa description, ses difficultés, ses rapports avec son employeur forment la meilleure part du récit sur lequel se greffe le cas d'un jeune louf qui a des idées de meurtre derrière la tête. Pierre Suragne [la première édition est parue sous ce pseudonyme] a, on le sait depuis longtemps, un réel talent de conteur et son histoire ici est fort bien menée. » (Alexandre Lous, Le Magazine littéraire, octobre 1977) Le thème de ce polar frénétique est aussi celui de l'écriture : c'est un récit réflexif ou une mise en abîme du travail de l'écrivain. L'intrigue n'en est que plus palpitante, car elle sonne vrai. Le style Pelot, c'est cette écriture au rasoir, des personnages de chair et d'os, une électricité, un jaillissement qui paraît parcourir les livres d'un bout à l'autre, sans répit. Quand on a été happé par sa « petite musique », on devient accro. Et c'est une bénédiction, car cette drogue-là ne connaît guère de pénurie vu sa production surabondante allant du polar à la science-fiction en passant par le western. Il figure avec Arnaud et Dard (plus connu du public sous son nom de plume, San-Antonio) dans le podium des recordmen de l'édition française en nombre de titres. Le polar aura en tout cas permis à Pierre Pelot d'être plus près que jamais de ses personnages, dépouillés devant le lecteur jusqu'à l'os. Chacun de ses titres aura en effet été pour lui l'occasion d'entrer dans l'esprit humain comme dans un labyrinthe fascinant. Ouvrir un polar de Pelot, c'est ouvrir une porte secrète, aussitôt les saveurs les plus fortes s'en dégagent... ce n'est pas seulement se faire un bon polar, c'est toute une expérience. Les grands méchants loufs, absent des rayonnages des librairies depuis trop longtemps, n'est pas seulement un roman qui témoigne de son époque, c'est surtout un grand roman noir que la verve et l'humanité de Pierre Pelot ont su rendre universel, atemporel. L'oeuvre surabondante de ce dernier regorge de trésors oubliés. Celui-ci en est un et non des moindres. Cette réédition a été soigneusement relue et corrigée par l'auteur. Elle est augmentée d'un avant-propos inédit de Pierre Pelot lui-même dans lequel il se raconte et suivie d'une passionnante postface de Claude Ecken, spécialiste de l'auteur, qui décrit « Soixante ans d'écriture », une véritable introduction à un immense auteur populaire auquel on doit des best-sellers tels que C'est ainsi que les hommes vivent et L'Été en pente douce, par ailleurs gros succès du cinéma des années 1980. Et qui, aux côtés de Manchette, Siniac, et Vautrin, a participé au renouveau du roman noir français, tous ayant « un double dénominateur commun : un style narratif, direct, soucieux de l'efficacité, sans digression, sans bavardage psychologique gratuit : des sujets liés à l'actualité la plus immédiate, avec en filigrane des ramifications dans le monde politique et économique. En un mot, l'omniprésence du quotidien dans ce qu'il a de plus sordide, de plus dérisoire, de plus violent, de plus impossible. Et des mots de tous les jours. Et du sexe. Et du drôle et du dingue... » (Alexandre Lous)
- Biographie : Né le 13 novembre 1945, à Saint-Maurice-sur-Moselle, Pierre Pelot (Pierre Grosdemange de son vrai nom) passe une enfance sans souci dans la montagne et la forêt de sa région. Les livres, il les dévore dans la bibliothèque de l'école communale. Son instituteur se souvient que le petit Pierre n'avait jamais assez de pages pour terminer ses rédactions. Sa culture de l'image mais aussi de l'histoire se double de sa passion pour le cinéma. En 1959, son certificat d'études primaires en poche, l'adolescent s'en va dans un centre d'apprentissage à Mulhouse, section électricité. Cela suppose une vie en pensionnat. L'expérience s'achève précocement, au bout d'une semaine, sur une fugue avec trois camarades. De 1960 à 1963, l'adolescent apprend le dessin et la peinture par correspondance, avec la méthode ABC dont on voyait alors les publicités partout dans les journaux. Alors que les copains de sa bande sont déjà au travail ou en apprentissage, lui s'interroge sur ce qu'il pourra bien faire de sa vie. Le Pantin immobile, où l'auteur se met en scène, évoque cette difficile période : « Ça n'a pas été tout seul, au début c'était le fainéant du village, il n'allait pas à l'usine comme tout le monde, ses parents l'entretenaient : tu parles d'une honte. » Fainéant, Pelot ? Il est pourtant devenu un recordman de l'écriture, que ne dépassent guère en France que G. J. Arnaud et Frédéric Dard (le fameux San Antonio). Pierre Pelot écrit sans relâche et envoie ses manuscrits tous azimuts, jusqu'à Gallimard. En vain. Jusqu'au jour où un éditeur répond positivement. L'anecdote est connue : il n'y avait pas le téléphone à la maison. Le jeune homme, pas encore vingt ans, attendait en grelottant « dans le couloir glacé qui séparait la salle de bistrot de l'épicerie ». Le téléphone a sonné ; le roman était accepté. L'auteur a presque peine à réaliser. La Piste du Dakota est le premier roman à voir le jour, en 1966, dans la collection Marabout Junior. Il est signé Pierre Pelot, du surnom que lui donnait sa mère : Pelot, « le petit ». Un écrivain est né. Il intègre l'écurie du Fleuve Noir après un galop d'essai en jeunesse : Une Autre Terre. Comme l'exigeait l'éditeur à l'époque, l'auteur, censé proposer d'abord sa production au Fleuve Noir, devait prendre un pseudonyme exclusif. Pierre Pelot devient donc Pierre Suragne, en référence à la vallée de l'Agne, du nom d'un ruisseau coulant au pied de Saint-Maurice. Bien décidé à ne pas placer tous ses oeufs dans le même panier, Pierre Pelot alimente sous ce nom diverses collections : de la science-fiction bien sûr, un genre de prédilection pour lui ; des romans vosgiens à redécouvrir ; sur le mode fantastique, de saisissantes fictions dans la collection Angoisse du Fleuve Noir... Puis il se lance dans le polar, dès 1974, avec l'emblématique Du Plomb dans la neige. La suite compte tellement de titres qu'elle est indescriptible. Disons simplement que, parmi les romans les plus originaux de cette veine polar de la collection Spécial Police, figure en bonne place Les grands méchants loufs. Écoutons Pierre Pelot : « Au Fleuve, tous autant que nous étions, on tirait à 50 000 et on les vendait ! Les fameux bouquins de gare ! C'était une époque où j'écrivais dans un bonheur total, absolu. Avec des éditeurs divers qui me publiaient à tour de bras, et c'était bien, car j'avais absolument besoin d'écrire, beaucoup, pour la très simple raison que les personnages et les histoires se bousculaient en moi. J'étais un perchoir à histoires surchargé de ces étranges volatiles qui avaient choisi mes ramures pour se reposer de longs vols. Car c'est ainsi que vont les histoires : elles volent dans le ciel en attendant qu'on les attrape pour les raconter - ce n'est pas moi qui le dit, mais les Indiens Crees, qui savent de quoi ils parlent. » Pelot est un grand chasseur : il a attrapé tellement d'histoires au vol et son oeuvre compte tellement de titres qu'elle est devenue indescriptible. On mentionnera cependant, pour terminer, parmi ses best-sellers, C'est ainsi que les hommes vivent et L'été en pente douce, par ailleurs un des succès du cinéma des années 1980.