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Les Grecs face aux catastrophes naturelles
EAN : 9782869582781
Paru le : 8 déc. 2016
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- EAN13 : 9782869582781
- Collection : BIBLIOTHEQUE DE
- Editeur : Ec Fr Athenes
- Date Parution : 8 déc. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 377
- Format : 0.00 x 20.00 x 22.00 cm
- Poids : 1.15kg
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Résumé :
Perçues comme un moment exceptionnel et tragique de l’histoire des communautés anciennes, les catastrophes naturelles ne cessèrent, tout au long de l’Antiquité, de susciter l’étonnement, l’irraison et la peur. Elles furent l’objet de débats entre les défenseurs d’une opinion rationnelle, fondée sur la compréhension de l’harmonie et de la démesure du monde, et ceux qui, intrigués par la violence de tels phénomènes, en tenaient pour responsables les divinités. Il est néanmoins frappant de constater que les Grecs ne disposaient pas de mot pour désigner une catastrophe naturelle. L’enquête proposée ici repose donc sur une définition et un paradigme contemporains, l’étude des implications sociales qu’un aléa naturel impose aux sociétés. Loin de céder au fatalisme, les communautés surent s’adapter progressivement aux contraintes de leur environnement, tirèrent de ces expériences des enseignements au sujet des comportements à adopter et prirent des mesures efficaces afin de surmonter l’événement dévastateur. Les réactions populaires soulignent aussi la variété des attitudes face aux catastrophes : actes de bravoure ou de piété religieuse, évacuation des zones sinistrées, sollicitation des réseaux de voisinage, reconstruction des édifices ruinés. Ces réponses apportées au désastre révèlent les réalités quotidiennes dans les cités grecques. La catastrophe ne rompt ainsi pas le temps vécu, mais s’inscrit, au contraire, dans un processus historique de longue durée.
Throughout Antiquity, natural disasters, seen as exceptional and tragic moments in the history of ancient communities, never ceased to evoke astonishment, irrationality and fear. They were the subject of debates between the defenders of rational opinions founded on an understanding of the world’s harmony and excess, and those who were puzzled by the violence of such phenomenas and held the gods responsible for them. Nevertheless, it is a surprise to discover that the Greeks did not have a word for ‘natural disaster’. This study therefore has as its basis a contemporary definition and paradigm, the study of the social implications of random natural events on societies. Instead of giving way to fatalism, human communities were able to adapt gradually to the constraints of their environments, drew lessons on desirable behaviour from these experiences, and took effective measures to overcome devastating events. People’s reactions also demonstrate the variety of different attitudes shown towards catastrophes, including acts of bravery and religious piety, evacuations of damaged areas, appeals to neighbourhood networks, and the reconstruction of ruined buildings. These responses to disasters make clear daily realities in Greek cities. In this way catastrophes did not constitute a break in people’s lived experience but rather became part of a long-term historical process.