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Les Hommes sans Epaules n°23/24 : Dossier Jorge Camacho chercheur d'or
Sans Epaules - EAN : 9782243043273
Édition papier
EAN : 9782243043273
Paru le : 16 oct. 2007
28,00 €
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- EAN13 : 9782243043273
- Collection : REVUE
- Editeur : Sans Epaules
- Date Parution : 16 oct. 2007
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 252
- Format : H:205 mm L:130 mm E:19 mm
- Poids : 295gr
- Résumé : Dossier : « JORGE CAMACHO, CHERCHEUR D’OR », par Marie-Laure Missir. Né à La Havane en 1934, Camacho se lie aux surréalistes, dès 1959, qui le reconnaissent d’emblée comme un frère de sang. « Celui qui piège », comme le désignait André Breton, a puisé dans tous les domaines de la culture pour nourrir sa création (l’art précolombien, le jazz, la musique andalouse, la poésie, la science alchimique, la Kabbale, la photographie et l’ornithologie). Ses œuvres empruntent des chemins de violence et de sève. Éditorial : « La Révolte a un langage : la poésie ! », par Christophe Dauphin. Porteurs de Feu : « Stanislas Rodanski », par Jean-Michel Goutier et Sarane Alexandrian. André Laude, par Paul Farellier. Ainsi furent les Wah : Poèmes de Jean-Pierre Lassalle, Hervé Delabarre, Jacques Taurand, Marie-Christine Brière, Frédéric Tison, Ferrucio Brugnaro, Marie-Anne Schönfeld, Javotte Martin, Hubert Bouziges, Philippe Le Franc. Hommage : « Laurence Iché », par Christophe Dauphin. Le poète de cœur : Samuel Bréjar. La Mémoire, la poésie : « Daniel Varoujan, le poète de la terre rouge d’Arménie », par Christophe Dauphin. « Eugène Guillevic, un poète dans sa durée », par Monique W. Labidoire. Une Voix, une œuvre : « Gilles Lades au temps désuni », par Paul Farellier. Le Cri de l’oubli : Pierre Delisle. Vers les Terres libres : Pierrick de Chermont. Avec la moelle des arbres : Notes de lecture de Jean Chatard, Jacques Taurand, Paul Farellier, Karel Hadek, César Birène. Infos/Echos des HSE par : Rose-Helene Iché et Karel Hadek.
- Biographie : La revue Les Hommes sans Epaules fut fondée par Jean Breton en 1953. L’esprit de révolte poétique, et de révolution culturelle, toujours vivant, qui anime la revue, fut établi formellement dans un manifeste intitulé Appel aux riverains : « La poésie ne saurait se définir par sa mise en forme, puisqu’elle échappe à son propre moule pour se répandre et se communiquer. » Plusieurs périodes peuvent être identifiées dans l’histoire de la revue. De 1953 à 1956, la revue est marquée par une grande activité créatrice, manifestations, rencontres, publications, se succèdent, conduites par un groupe de jeunes poètes qui bousculent les règles comme leurs aînés. Un deuxième manifeste, signé Henry Miller vient compléter l’Appel aux riverains, c’est Recoupements sur Avignon : « Demeurez les hérétiques que vous avez toujours été. Ne vous adaptez pas, ne pliez pas le genou. » De 1956 à 1964, la revue disparaît mais le mouvement poursuit son travail, tantôt souterrain, tantôt en pleine lumière à travers d’autres expériences comme les revues Marginales, Le Pont de l’Epée et l’éditeur Guy Chambelland. En 1964, paraît un nouveau texte manifeste : Poésie pour vivre : le manifeste de l’homme ordinaire. Le nouvel homme est un homme ordinaire qui se découvre par et en la poésie. C’est un avertissement et une dénonciation des dérives verbeuses et des auto-congratulations qu’incarne très bien la revue Tel Quel. De 1969 à 1987, c’est la période Poésie 1, sans doute l’expérience durable la plus exemplaire en France, rassemblant plusieurs milliers d’abonnés et plusieurs centaines de poètes. Le tirage de la revue atteindra les cinquante mille exemplaires. En 1991, alors que débute une période sombre pour la poésie, délaissée par ceux-là mêmes qui devraient la défendre et l’exalter, Alain Breton, fils de Jean Breton, lance la deuxième série de la revue (1991-1994) Les Hommes sans Epaules. Les numéros sont thématiques. En 1997, la revue renait une 3ème fois. Christophe Dauphin, le directeur, rappelle les forces en jeu depuis la création de la revue et du mouvement : « Il ne suffit pas d’écrire et de publier des poèmes ou de la prose découpée en vers, pour se prétendre poète. Il y en a beaucoup trop qui confondent l’homme de lettres avec l’homme de l’être, la versification et la création, la gratuité verbale et la poésie, la langue bétonnée et l’aura, l’objet langagier et le poème, l’huile et la mèche, l’extériorité et l’intériorité, le marteau et l’enclume, le cliché et la métaphore, le folklore et le fatum humain, l’avant-garde et l’arrière-garde. Pour tout dire, l’être et le paraître. Le poète a, avant tout, un devoir de regard, mais pas d’écriture. La poésie est un vivre et non un dire… Est poète, non celui qui écrit de la poésie mais celui qui vit en poète. » Christophe Dauphin déploie un concept, l’émotivisme, cherchant une poésie vitale, affranchie de l’apparaître, spontanée, non conditionnée, libre et libératrice. Rémi Boyer (Incohérism, éveil et avant-gardes, nov 2011).