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Les Hommes sans Epaules n°27 : Dossier Attila Jozsef et la poésie magyare
Sans Epaules - EAN : 9782243044164
Édition papier
EAN : 9782243044164
Paru le : 20 oct. 2009
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- EAN13 : 9782243044164
- Collection : REVUE
- Editeur : Sans Epaules
- Date Parution : 20 oct. 2009
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 236
- Format : H:205 mm L:130 mm E:15 mm
- Poids : 272gr
- Résumé : Dossier : « ATTILA JÓZSEF ET LA POÉSIE HONGROISE », par Christophe Dauphin et Karel Hadek. Célèbre dans son pays, ce poète est encore loin de l’être en dehors des frontières hongroises. Attila József a pourtant élaboré une œuvre qui est toujours bien actuelle et dans laquelle s’unissent l’intuition révolutionnaire, le réel immédiat, la culture populaire et le lyrisme amoureux, dans une langue résolument moderne. József est hongrois tout entier. À travers son itinéraire, impossible donc d’ignorer l’histoire souvent douloureuse et toujours poignante de son pays, comme l’épopée peu connue de la littérature hongroise du XXe siècle. Éditorial : « Ce n’est pas moi qui crie, c’est la terre qui gronde ! », par Christophe Dauphin. Porteurs de Feu (présentations de Paul Farellier) : Georges-Emmanuel Clancier, Werner Lambersy. Ainsi furent les Wah : Poèmes de Francesca Yvonne Caroutch, Jacques Blot, Yves Colley, Andrea d’Urso. Une Voix, une œuvre : « Claudine Bohi », par Paul Farellier. Le Cri de l’oubli : Remémoration de poèmes d’Alain Bouchez. Dans les cheveux d’Aoun (proses) : « Langage, poésie et magie avec Octavio Paz », par Claudia Sperry-Fontanille. « L’histoire réelle de Barocco metrico », par Alain Simon. Vers les terres libres : « Benoît Doche de Laquintane », par Paul Farellier. Les Pages des Hommes sans Épaules : Poèmes d’Élodia Turki, Paul Farellier, Alain Breton, Christophe Dauphin et Jean-Marc Riquier. Avec la moelle des arbres : Notes de lecture de : Christophe Dauphin, Karel Hadek, Paul Farellier. La Chronique des revues, par César Birène. Hommage : « André Miguel », par Jean Charad. Infos/Échos des HSE, par César Birène.
- Biographie : La revue Les Hommes sans Epaules fut fondée par Jean Breton en 1953. L’esprit de révolte poétique, et de révolution culturelle, toujours vivant, qui anime la revue, fut établi formellement dans un manifeste intitulé Appel aux riverains : « La poésie ne saurait se définir par sa mise en forme, puisqu’elle échappe à son propre moule pour se répandre et se communiquer. » Plusieurs périodes peuvent être identifiées dans l’histoire de la revue. De 1953 à 1956, la revue est marquée par une grande activité créatrice, manifestations, rencontres, publications, se succèdent, conduites par un groupe de jeunes poètes qui bousculent les règles comme leurs aînés. Un deuxième manifeste, signé Henry Miller vient compléter l’Appel aux riverains, c’est Recoupements sur Avignon : « Demeurez les hérétiques que vous avez toujours été. Ne vous adaptez pas, ne pliez pas le genou. » De 1956 à 1964, la revue disparaît mais le mouvement poursuit son travail, tantôt souterrain, tantôt en pleine lumière à travers d’autres expériences comme les revues Marginales, Le Pont de l’Epée et l’éditeur Guy Chambelland. En 1964, paraît un nouveau texte manifeste : Poésie pour vivre : le manifeste de l’homme ordinaire. Le nouvel homme est un homme ordinaire qui se découvre par et en la poésie. C’est un avertissement et une dénonciation des dérives verbeuses et des auto-congratulations qu’incarne très bien la revue Tel Quel. De 1969 à 1987, c’est la période Poésie 1, sans doute l’expérience durable la plus exemplaire en France, rassemblant plusieurs milliers d’abonnés et plusieurs centaines de poètes. Le tirage de la revue atteindra les cinquante mille exemplaires. En 1991, alors que débute une période sombre pour la poésie, délaissée par ceux-là mêmes qui devraient la défendre et l’exalter, Alain Breton, fils de Jean Breton, lance la deuxième série de la revue (1991-1994) Les Hommes sans Epaules. Les numéros sont thématiques. En 1997, la revue renait une 3ème fois. Christophe Dauphin, le directeur, rappelle les forces en jeu depuis la création de la revue et du mouvement : « Il ne suffit pas d’écrire et de publier des poèmes ou de la prose découpée en vers, pour se prétendre poète. Il y en a beaucoup trop qui confondent l’homme de lettres avec l’homme de l’être, la versification et la création, la gratuité verbale et la poésie, la langue bétonnée et l’aura, l’objet langagier et le poème, l’huile et la mèche, l’extériorité et l’intériorité, le marteau et l’enclume, le cliché et la métaphore, le folklore et le fatum humain, l’avant-garde et l’arrière-garde. Pour tout dire, l’être et le paraître. Le poète a, avant tout, un devoir de regard, mais pas d’écriture. La poésie est un vivre et non un dire… Est poète, non celui qui écrit de la poésie mais celui qui vit en poète. » Christophe Dauphin déploie un concept, l’émotivisme, cherchant une poésie vitale, affranchie de l’apparaître, spontanée, non conditionnée, libre et libératrice. Rémi Boyer (Incohérism, éveil et avant-gardes, nov 2011).