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Les Hommes sans Epaules n°36: Dossier THERESE PLANTIER, une violente volonté de vertige
Sans Epaules - EAN : 9782912093349
Édition papier
EAN : 9782912093349
Paru le : 19 sept. 2013
17,00 €
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- EAN13 : 9782912093349
- Collection : REVUE
- Editeur : Sans Epaules
- Date Parution : 19 sept. 2013
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 286
- Format : H:205 mm L:130 mm E:21 mm
- Poids : 316gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
SOMMAIRE DES HSE n°36.
Éditorial: Du Fémonisme et du Survrai, par Christophe DAUPHIN. Les Porteurs de feu : Poèmes de Jean-Pierre LEMAIRE, Yves MAZAGRE. Ainsi furent les Wah : Poèmes de Marie-Christine BRIÈRE, Guy ALLIX, Kristiina EHIN, Lydia PADELLEC, Sébastien COLMAGRO. Dossier: Thérèse Plantier, une violente volonté de vertige, par Marie-Christine BRIÈRE, Christophe DAUPHIN, Poèmes de Thérèse PLANTIER. Une voix, une œuvre : Jaan KAPLINSKI, par Karel HADEK, Michel VOITURIER, par Éric SÉNÉCAL. La sculpture du 4ème règne : Virginia TENTINDO, par Christophe DAUPHIN. Le poète de l'extrême : Georges BATAILLE. Dans les cheveux d'Aoun: Proses de Hercule Savinien Cyrano de BERGERAC, Odile COHEN-ABBAS, Tudor ARGHEZI, Christophe DAUPHIN. Les pages des Hommes sans Épaules : Poèmes de Patrice CAUDA, Elodia TURKI, Paul FARELLIER, Alain BRETON, Christophe DAUPHIN, Jacques ARAMBURU. Avec la moelle des arbres : Notes de lecture de Jean CHATARD, Paul FARELLIER, Jean-Pierre VÉDRINES, Alain BRETON, Christophe DAUPHIN, Gérard PARIS, César BIRÈNE, Claude ALBARÈDE, Karel HADEK. La Chronique des revues, par César BIRÈNE. Infos / Échos des HSE, par Claude ARGÈS, avec des textes de Jacques HÉROLD, Alain JÉGOU, Hervé DELABARRE, James Douglas dit Jim MORRISON, Ray MANZAREK, Georges-Emmanuel CLANCIER, Christophe DAUPHIN, Gaston PUEL, Daniel LANDER, Alain BRETON, Robert SABATIER. Incises poétiques du poète laminaire: Poèmes de Aimé CÉSAIRE, Édouard GLISSANT. -
Biographie :
Thérèse Plantier fut admirée par Simone de Beauvoir ou Violette Leduc, avant de rejoindre le surréalisme en 1964. André Breton dit avoir décelé, en elle : « une violente volonté de vertige ». Plantier lui répond : « Je ne m’exprime qu’en surréaliste. Le temps n’est pas venu où l’on puisse s’exprimer autrement. » Thérèse Plantier prend ses distances, non avec Breton, pour lequel elle nourrira une profonde admiration et amitié (« Homme sous les pieds duquel jaillissaient les pierres précieuses »), mais avec son entourage, pour se rapprocher de la Poésie pour vivre (« Si le poète ne peut vivre qu’en mettant le feu au langage, nous nous chaufferons à son brasier ») de Jean Breton et du « Pont de l’Épée » de Guy Chambelland… L’œuvre de Thérèse Plantier, volcan, maelström, feu de brousse ? Aucun lieu qui se laisse facilement appréhender, tous fusent, dialoguent, explosent, toujours coupée la branche où vous tentez de vous accrocher, avec Thérèse vous n’aurez jamais aucune sécurité car : « Poète est la femme qui perd l’équilibre à la moindre mouche - à la moindre poussée. » Originale et chaotique, cette œuvre est l’une des plus fortes de la poésie contemporaine. Thérèse Plantier ? Une grande voix de Femme : « À en vomir je me grignotais - je mâchais ma mère l’angoisse. » Elle nous lance des mots pour une recréation, « des mots si mortels qu’en naît le neuf langage - à réapprendre aux enfants à brasser pour qu’ils battent à nos tempes si fort qu’on se croie fou. » Ce langage, qui n’est plus celui de l’asservissement de la femme, mais de la libération (« le temps n’est plus aux femmes qui se plaignent »), du fémonisme, Plantier le nomme le Survrai, dont Alain Bosquet nous dit : « Au milieu des intellectualismes exsangues et des cheveux coupés en seize, Thérèse Plantier est à peu près la seule, aujourd’hui, à mordre dans la vie et à se bagarrer avec la mort. Sa poésie est une affaire de règlement de compte avec elle-même, sa peau, son squelette et son regard intérieur. Elle ne pardonne rien… Elle écrit avec sa chair, dans la sueur des hommes… Elle se cogne à sa propre image. Elle a des sueurs froides et des baisers qui guillotinent. Les poèmes aussi possèdent des muscles, des torsades, des langueurs : une gifle suffit, pour qu’on revienne au réel. »
Christophe Dauphin
(extrait de l’éditorial, « Du Fémonisme et du Survrai », Les Hommes sans Épaules n°36, 2013).