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Les Hommes sans Epaules n°38: Dossier Roger Kowalski, à l'oiseau à la miséricorde
Sans Epaules - EAN : 9782912093387
Édition papier
EAN : 9782912093387
Paru le : 29 août 2014
17,00 €
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- EAN13 : 9782912093387
- Editeur : Sans Epaules
- Date Parution : 29 août 2014
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 298
- Format : H:205 mm L:130 mm E:25 mm
- Poids : 336gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Editorial: « Ouvrir l'espérance du temps », par Georges-Emmanuel CLANCIER. Les Porteurs de Feu : Gisèe PRASSINOS, par Christophe DAUPHIN. Gilbert LELY, par Sarane ALEXANDRIAN. Poèmes de Gisèle PRASSINOS, Gilbert LELY. Ainsi furent les Wah : Poèmes de Juan GELMAN, Michel VOITURIER, Michel LAMART, Yves BOUTROUE, Hervé SIXTE-BOURBON, Emmanuelle LE CAM, Nicolas SAVIGNAT, Franck BALANDIER. Dossier : 1934-2014 Roger Kowalski, A l'Oiseau, à la Miséricorde, avec des textes de François MONTMANEIX, Guy CHAMBELLAND, Yves MARTIN, Alain BOSQUET, Annie SALAGER, Lionel RAY, Jean ORIZET, Jean-Yves DEBREUILLE, Jean-Luc LERIDON, Jacques DUGELAY, Janine BERDIN, César BIRÈNE, Poèmes de Roger KOWALSKI. Le Poète et l'objet : Ghérasim Luca, par Sarane ALEXANDRIAN, Petre RAILEANU. Le Peintre de cœur : Ljuba, par Odile COHEN-ABBAS. La Mémoire, la poésie : Paul Pugnaud, par Matthieu BAUMIER, Poèmes de Paul PUGNAUD. Dans les cheveux d'Aoûn : Proses de Gilbert LELY, Lionel LATHUILLE, Frédéric TISON. Les Pages des Hommes sans Epaules : Poèmes de Alain SIMON, Jacques SIMONOMIS, Paul FARELLIER, Alain BRETON, Elodia TURKI, Christophe DAUPHIN. Avec la moelle des arbres : Notes de lecture de Christophe DAUPHIN, Paul FARELLIER, Odile COHEN-ABBAS, Jean CHATARD. Infos / Echos des HSE : Par Claude ARGÈS, avec des textes de Guy ALLIX, Christophe DAUPHIN, Alain BRETON, Paul FARELLIER, Hervé DELABARRE, André BRETON, Jacques ARAMBURU. Incises poétiques: Poèmes de Georges-Emmanuel CLANCIER.
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Biographie :
Roger Kowalski est mort le 6 septembre 1975 des suites compliquées d’une opération à cœur ouvert (selon l’aimable expression médicale et comme si un poète pouvait être à cœur fermé) consécutive elle-même à un accident cardiaque, survenu quelques mois auparavant. Il était né le 31 août 1934 et aurait donc eu 80 ans cette année… La véritable nature de Kowalski nous a donné cette poésie à nulle autre pareille dans l’arbre généalogique français où elle demeure aussi singulière aujourd’hui qu’hier. Hors du temps chronométrique, calendaire, social ou politique, bien au-delà du trop fameux engagement qui a servi d’alibi à tant de vacuités censées relever d’une poésie dite de combat, à l’écart des approximations syntaxiques, des alinéas et des blancs typographiques, ignorant superbement les expériences de laboratoire où se sont mésaventurés ceux et celles dont les tristes lanternes verbales n’étaient que vessies langagières, la poésie de Kowalski apparaît aujourd’hui comme l’une de celles où il sera possible de puiser à profusion de quoi tenir tête à la déferlante des gadgets et à la pitoyable dérive consumériste où démagogues et économistes à courte vue situent aujourd’hui l’ensemble des productions de l’esprit, indifféremment de celles de l’industrie, dans l’immédiateté, le gaspillage, la facilité et la plus basse vulgarité publicitairement racoleuse. Et cette poésie, les contributions et les témoignages qui suivent, vont contribuer à la situer à sa vraie place : sur une orbite où croisent les astres dont la lumière et le rayonnement ne procèdent ni de l’illusion, ni de la prétention, ni de la fabrication. Sur une orbite où l’être au rêve habitué vient parler - avec ceux qui ont rêvé avant lui - à ceux qui rêvent et à ceux qui rêveront, puisque aussi bien les rêves sont les seules racines de la réalité et donc celles d’un possible avenir…
François MONTMANEIX