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Les Hommes sans Épaules n°44 : Nikolaï PROROKOV et les poètes russes du Dégel
Sans Epaules - EAN : 9782912093523
Édition papier
EAN : 9782912093523
Paru le : 10 oct. 2017
17,00 €
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- EAN13 : 9782912093523
- Editeur : Sans Epaules
- Date Parution : 10 oct. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 336
- Format : H:205 mm L:130 mm E:25 mm
- Poids : 387gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Sommaire du numéro : Hommage aux Femmes sans Epaules : à Jocelyne CURTIL & à Marie-Christine BRIERE : par Christophe DAUPHIN / Editorial : "La Poésie n'est pas au service d'une classe", par Christophe DAUPHIN / Les Porteurs de feu : Gaston MIRON, par Jean BRETON, Frédéric Jacques TEMPLE, Christophe DAUPHIN, Alexandre VOISARD, par Christophe DAUPHIN, Poèmes de Gaston MIRON, Alexandre VOISARD / Ainsi furent les Wah : Poèmes de Annie SALAGER, Jean-Claude TARDIF, Daniel ABEL, Frédéric TISON, Eric CHASSEFIERE, Nicolas ROUZET, Aurélie DELCROS / Dossier : "Nikolaï PROROKOV & les poètes russes du Dégel", par Olga MEDVEDKOVA, Karel HADEK, Poèmes de Nikolaï PROROKOV, Evgueni EVTOUCHENKO, Andreï VOZNESSENSKI, Anatoli NAÏMAN, Viktor SOSNORA, Bella AKHMADOULINA, Boris PASTERNAK, Iossif BRODSKI / Une voix, une œuvre: "Evgueni EVTOUCHENKO", par Christophe DAUPHIN, Poèmes de Evgueni EVTOUCHENKO / Le Document des HSE : "MAÏAKOVSKI inconnu", par Iouri ANNENKOV / Le Portrait des HSE : "Iouri ANNENKOV, le peintre et ses rencontres", par Christophe DAUPHIN / La Mémoire, la poésie : "Daniil HARMS, poète obériou à Leningrad", par César BIRENE / Le peintre des HSE : "Oksana SHACHKO, la feuille d'or de la révolution", par Christophe DAUPHIN / Dans les cheveux d'Aoun : "Les papillons noirs d'Ivo ANDRIC", par Branko ALEKSIC / Les Pages des HSE : Poèmes de Elodia TURKI, Paul FARELLIER, Alain BRETON, Christophe DAUPHIN / Avec la moelle des arbres : Notes de lecture / Infos / Echos des HSE
- Biographie : « Nous ignorions tout de Nikolaï Prorokov, de ses poèmes comme de son existence, mais nous avions une excuse : il en allait de même pour tout le monde de Paris à Moscou et ailleurs aussi. Nikolaï Prorokov, poète tragique et slave dans une époque qui ne l’était pas moins, tragique et slave. Son pays, c’est l’URSS. Son temps, c’est celui du « Dégel », qu’inaugura la fin de « l’Hiver » avec la mort de Staline en 1953 et la révélation de ses crimes en 1956. Le projet des HSE n’est pas, quarante-cinq ans après la disparition de Nikolaï, de raccrocher le wagon Prorokov aux locomotives poétiques de l’époque, comme cela se fait toujours. Non, ici, nous inversons l’échelle des valeurs communément admises. La locomotive du dossier des HSE n’est donc pas le poète le plus connu (Pasternak, Evtouchenko, Voznessenski ou Brodski), mais le moins connu, voire ici un total inconnu : Nikolaï Prorokov. Il est celui qui souffre le plus du manque de visibilité ; mais cela ne saurait expliquer ou justifier la place que nous lui accordons. Nikolaï Prorokov est un poète de talent. Il est aussi probablement le plus pur de tous. Nikolaï a sa place entière dans Les HSE, à côté des poètes Evgueni Evtouchenko, Andreï Voznessenski, Anatoli Naïman, Viktor Sosnora, Bella Akhmadoulina et Iossif Brodski ; grandes figures du Dégel et de la poésie russe contemporaine. À travers eux, nous ne revivons pas seulement une époque de l’Histoire. Nous lisons, découvrons ou redécouvrons des poètes, qui ne sauraient être relégués au rang de vestiges d’un passé révolu. Actuels et présents, dans leurs combats, leurs thématiques, ils l’étaient et le demeurent. La poésie les rassemble et le « Dégel » aussi... Christophe DAUPHIN (Extrait de l’éditorial in Les Hommes sans Epaules n°44, 2017).