"LES PHILOSOPHES DE LA VAPEUR ET DES ALLUMETTES CHIMIQUES" : LITTERATURE, SCIENCES ET INDUSTRIE EN 1

Droz - EAN : 9782600012195
CARAION MARTA
Édition papier

EAN : 9782600012195

Paru le : 2 juil. 2008

48,04 € 45,54 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782600012195
  • Réf. éditeur : 15-444
  • Collection : HISTOIRE DES ID
  • Editeur : Droz
  • Date Parution : 2 juil. 2008
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 376
  • Format : H:222 mm L:152 mm
  • Poids : 660gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : En 1855, Maxime Du Camp publie Les Chants modernes, recueil de poèmes précédés d’une virulente préface qui revendique un nouveau statut pour la poésie et pour les arts en général : en phase avec le monde moderne et régénéré par la collaboration avec les sciences et l’industrie qui lui ouvrent des horizons nouveaux, l’art devrait s’extirper d’une léthargie malsaine entretenue par le ressassement des thèmes antiques et les ravages de l’art pour l’art. 1855 est aussi l’année de la première Exposition Universelle de Paris ; le succès de l’entreprise, l’engouement du public pour les créations de l’industrie, la désertion de l’exposition des beaux-arts au profit de l’annexe des machines alertent les artistes. Certains, à l’instar de Du Camp et des collaborateurs de la Revue de Paris dont il est le rédacteur, y voient l’occasion d’un renouvellement ; d’autres – Baudelaire, Ernest Renan, Leconte de Lisle – s’insurgent contre la contamination des domaines de l’esprit par ceux de la matière, et contre l’application sans discernement de la notion de progrès aux arts comme aux techniques. Marta Caraion restitue le débat provoqué par Les Chants modernes et par l’Exposition Universelle au sujet des rapports entre arts, sciences et industrie, en rassemblant les textes d’une polémique qui apparaît comme une sorte de bilan du positionnement des intellectuels du milieu du XIXe siècle, à la veille de l’entrée en littérature d’un Zola ou d’un Jules Verne. Le noyau de cette controverse est la préface aux Chants modernes, intégralement reproduite ici et suivie par d’autres textes de Maxime Du Camp (ses «Chants de la matière», ses articles sur l’Exposition Universelle), mais aussi par des critiques de son livre (Gautier, Sainte-Beuve, Gustave Planche…), des réactions d’écrivains (Baudelaire, Louis Ménard, Leconte de Lisle, Ernest Renan, Victor de Laprade), et par les articles de la Revue de Paris dont les signatures sont moins célèbres (Louis de Cormenin, Achille Kauffmann, Hippolyte Castille). Entre romantisme et naturalisme, cet ensemble d’écrits constitue un épisode révélateur de l’histoire littéraire, tant dans la perspective des textes eux-mêmes que dans celle d’une étude de la situation de l’écrivain au XIXe siècle.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.