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Les philosophes et les sons
Delatour France - EAN : 9782752104359
Édition papier
EAN : 9782752104359
Paru le : 20 nov. 2021
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- EAN13 : 9782752104359
- Réf. éditeur : BDT0079
- Collection : MUSIQUE & PHILO
- Editeur : Delatour France
- Date Parution : 20 nov. 2021
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 360
- Format : H:145 mm L:206 mm E:25 mm
- Poids : 447gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Préfacé par Julien Labia Postface sous la forme d’un dialogue avec le compositeur Horacio Vaggione. Philosophe du langage, lectrice de Wittgenstein et Valéry, Antonia Soulez s’exerce à explorer au long d’un périple à travers différentes musiques, le rapport au son qui fait de Scriabine, de George Crumb, de Steve Reich, de Ligeti, de l’école de Princeton, et de l’écoute chez Beckett, des contributeurs aux arts du son aujourd’hui. Il n’y a pas jusqu’à l’intonation du poème, qu’elle pratique, qui ne pourrait y entrer. Elle questionne le rapport entre musique et son dont le primat va occuper tout un pan de siècle, des avancées pionnières de Varèse jusqu’à l’orée du XXIe siècle. Les œuvres abordées procèdent d’un choix dominé par la jouissance d’écoute et non par une norme esthétique qui s’imposerait. Privilégiant ce qu’écrivent et disent les compositeurs, ces enquêtes préconisent un mode actif de comprendre où la participation aux structures et figures sonores qui le rendent effectif passe par le désir de faire siennes les formes-gestes de l’œuvre. Par l’importance donnée à l’écriture des sons, en vue d’un plaisir qui ne se confond pas avec un pur vécu d’émotion, elle s’interroge sur l’apport de la philosophie à la musique sous l’aspect du son, qui pourrait venir ébranler l’idée d’une « philosophie de la musique » entendue comme discours théorique sur la musique. Ouvrage publié avec le soutien du Laboratoire d’études et de recherches sur les Logiques Contemporaines de la Philosophie. LLCP – Université Paris 8.
- Biographie : Née en 1943 à Paris où elle réside, Antonia Soulez est agrégée docteur de philosophie. Après des études à la Sorbonne, elle devient professeur de philosophie au lycée à Lille, puis Amiens et à l'université de Tunis, Créteil, Nancy, et depuis 1995 à l’université de Paris 8-St Denis à laquelle elle est dorénavant rattachée en tant que Professeure émérite. Elle a codirigé le Collège international de philosophie de 2001 à 2004. En 2004 et 2005, elle bénéficie d'une délégation au CNRS, dans l'équipe IDEAT de Costin Miereanu (musique). Elle a mené à partir de 2006 un séminaire régulier de philosophie et musique hébergé à la MSH de Paris nord (Plaine St Denis) en collaboration avec Horacio Vaggione alors chercheur-compositeur dir. CICM Paris8/MSHParisnord. Après avoir soutenu une thèse de philosophie grecque, elle s'est tournée vers la philosophie contemporaine du langage et de la logique. Parallèlement à des travaux collectifs qu’elle a menés sur le Cercle de Vienne (à l’Institut d’histoire des sciences, en coll. Jan Sebestik) qu’elle a contribué à introduire en France, et sur Wittgenstein en transition (années 1930) par d’importants colloques internationaux et la traduction d’importants inédits, le tournant-clef a consisté pour elle à se tourner vers la musique et la poésie. En 2012 elle publie : Au fil du motif Wittgenstein et la musique. A la croisée de ces différentes activités qu’elle qualifie de « pluri-registres », elle dit exprimer la même chose en philosophie, poésie et musique comme sur trois claviers différents, avec chacune sa langue. Antonia Soulez a obtenu à Prague, à l’issue du 36e congrès mondial des poètes la médaille de bronze du Pen Club, pour le 2e prix de la meilleure poésie. Le poème primé est « Inquiète la mer », dans sa traduction en anglais de Jackie Kiang, « Disquiet sea », qui figure dans l’anthologie du Congrès. « Inquiète la mer » est extrait du recueil de poésie Timbres paru en 1999 aux éditions d’Écarts (Mireille Batut d’Haussy). De même, elle vient d’obtenir le 1er prix de la meilleure poésie au Congrès mondial des poètes WCP pour PSOPHOS poème présenté dans une traduction anglaise par C. Kraabel, poète-musicienne, dir. LIO à Londres. La dimension intonative du poème l’amène à travailler la profération dans des performances avec des instrumentistes. Dans ce cadre, la collaboration avec Jean-Marc Chouvel lui est très précieuse. Une monographie sur son œuvre écrite par Pascale Criton, compositrice, figure dans Le dictionnaire des femmes créatrices, Editions des femmes, 2013, Paris. Elle a de plus obtenu une bourse senior dans une Fondation américaine d’études avancées à Bogliasco, sur la côte Ligure. Forte d’un article paru dans Implications philosophiques (on line), elle a mené en 2017-18 des séminaires extérieurs au Collège international de philosophie sur Langage Institution, Grammaire. Dénonçant à ce qu’elle appelle « l’aliénation sémantique », elle questionne l’usage de la langue et ses distorsions tout en confrontant la critique sociale chez Adorno (Francfort) et Wittgenstein/Kraus (Vienne).