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Les Pleurs du mâle
Universlam - EAN : 9791091493086
Édition papier
EAN : 9791091493086
Paru le : 1 mars 2013
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- EAN13 : 9791091493086
- Réf. éditeur : 14
- Collection : ENTRE GUILLEMET
- Editeur : Universlam
- Date Parution : 1 mars 2013
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 88
- Format : H:190 mm L:120 mm E:5 mm
- Poids : 110gr
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Résumé :
Les aventures quasi cinématographiques du “Black-Titi de Paname” comme on le surnomme dans l’univers du slam…
Des histoires d’amour, de sexe, d’argent, de quête de soi, de désir d’enfant, de banditisme et d’espoirs… Des faits divers, largements teintés d’humour et ’érotisme
avec, en toile de fond, Paris, la ville lumière, dont les quartiers populaires se modifient au gré des opérateurs immobiliers.
Les Pleurs du Mâle”, un recueil de poésie slam contenant des chroniques parisiennes commencées à la fi n des années 70. Un temps, rappelons-le, où le Sida l’existait pas encore. Temps où les immeubles n’étaient pas bardés de digicodes et où les caméras n’espionnaient pas en permanence la ville et ses sous-sols. Des tranches de vie, souvent celles de l’auteur, un ex-jeune des cités monté dans la capitale pour se chercher. -
Biographie :
Bien qu’ayant une soeur et un frère de trois et six ans mes cadets, j’ai vécu comme un enfant unique jusqu’à mes 10-11 ans. Hasard de la vie qui m’a sans doute amené à développer mon imaginaire et ma créativité. Grâce à mon talent au foot, j’étais un de ces enfants connus et entourés d’amis. À l’extérieur, j’étais assez turbulent mais, chez moi, je pouvais passer des journées entières à m’occuper seul dans ma chambre, à jouer, à lire et à m’amuser.
Bibliothèque rose, bibliothèque verte puis tout ce qui me tombait sous la main, évidemment beaucoup de BD. Une vraie boulimie
de lecture. Au bout d’un moment les charmantes bibliothécaires de Saint-Gratien, ma petite ville de banlieue n’étaient même plus étonnées de me voir ramener après quelques jours les nombreux ouvrages que je venais d’emprunter. Mes premiers coups de coeur en littérature : Le Roman de Renart, puis Rabelais avec son personnage frère Jean des Entommeures et encore François Villon, dont la vie de mauvais garçon m’a peut-être inspirée. Les “Mamadou et Binéta”, livres scolaires africains que m’avait fait découvrir mon père, m’apportaient du dépaysement.
Pour l’anecdote, mon paternel, qui avait reçu à l’époque des “colonies” un enseignement scolaire sans doute plus drastique que le mien, avait une très belle main d’écriture pleine de courbes et de déliés. Je voulais naturellement qu’il m’apprenne cet art proche de la calligraphie, et devant son refus, je me souviens m’être dit : « Tu verras, moi j’écrirai mieux que toi ! » Mais je n’étais pas si fier de moi quand, systématiquement en début d’année scolaire, maîtres puis professeurs lisaient
en classe mes rédactions ou dissertations. À l’époque, cette mise en avant de ma prose ne correspondait pas à l’image que j’avais et surtout voulais donner de moi.
Heureusement, les gens changent, les choses changent et j’espère aujourd’hui que vous aimerez ma prose et ma poésie.