LES PROVERBES DES SÛNDIS DE BOKO-SONGHO : APPROCHE ETHNOSOCIOLOGIQUE

EAN : 9782493445018
KIDIBA SAMUEL
Édition papier

EAN : 9782493445018

Paru le : 27 avr. 2022

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  • EAN13 : 9782493445018
  • Réf. éditeur : HTTPS://WWW.
  • Date Parution : 27 avr. 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 160
  • Format : H:240 mm L:170 mm E:10 mm
  • Poids : 267gr
  • Résumé : Les États qui se sont formés dans la longue durée se réfugient derrière le rideau compact des mythes et légendes pour poser les fondements de leur existence, et basculer ainsi dans l’histoire. Cette dernière trouve dans ces croyances endogènes des éléments explicatifs de première main pour bâtir un schéma explicatif d’ensemble sur la vision du monde de ces structures sociopolitiques. Le royaume de Kôngo ne déroge pas à cette règle. Pour nombre de disciplines scientifiques, le raccourci est tout trouvé afin de passer à autre chose, c’est-à-dire à des réalités sociales dont le système de représentation du monde attire leur curiosité, interroge leur intuition, sonde leur niveau de connaissances. Parce que dotée de moyens techniques et matériels plus efficients que d’autres peuples, la civilisation occidentale, conquérante, brave les obstacles que la mère nature a érigés entre les communautés humaines. Elle se donne le temps nécessaire de nourrir sa curiosité, par l’observation et l’étude des sociétés situées très loin de son territoire.
    La découverte du Kôngo par les Portugais en 1482 s’inscrit dans ce halo scientifique, dominé par un altruisme industriel et culturel conquérant. La caricature des coutumes locales dans les relations et chroniques anciennes permettent de saisir les raisons motivant la volonté de transfèrement de la civilisation portugaise au Kôngo. En effet, la couronne portugaise recourut au commerce, à l’évangélisation et à l’éducation scolaire pour atteindre l’objectif visé. Depuis lors, un syncrétisme culturel prit corps dans les sociétés kôngo.
    Pourtant, malgré des offenses missionnaires virulentes, les sociétés kôngo n’ont pas tourné l’épaule de leur passé, de leur civilisation que l’ethnologue allemand, Léo Frobenius ne se refusa pas de mettre le lyrisme au service de la cause : « Plus au sud, dans le royaume du Congo, une foule grouillante, habillée de ‘’soie’’ et de ‘’velours’’, de grands États bien ordonnés, et cela dans les moindres détails, des souverains puissants, des industries opulentes. Civilisés jusqu’à la moelle des os !» . Chacune des sociétés kôngo garde encore ce qu’elle a d’essentiel, ce qui constitue leur substrat culturel kôngo : le « Bukôngo » évoqué avec force détail par Vincent de Paul Basunga N’soni . Les proverbes, « formule brève, qui peut être mémorisée, connue d’un groupe socioculturel défini, exprimant une idée commune admise comme vraie » baignent dans la littérature orale kôngo étendue jusqu’à l’infini. Oscar Stenström a tenté de démêler leur écheveau. Dans un chapitre intitulé Origine des proverbes des Bakongo, il a, dès l’entame, reconnu l’impossibilité d’étudier leur origine .
    Les proverbes, expressions de la sagesse et de l’observation, sont chez les Sûndi de Mbuku-Nsongo de deux sortes : « Les premiers énoncent un principe général, les seconds des situations particulières dont le principe général doit être induit ». À travers les proverbes, il n’est vraiment pas question de suivre leur év
  • Biographie : Samuel KIDIBA est né le 18 juillet 1961 à Kabadissou dans le sud-ouest du district de Boko-Songho, en pays sûndi, département de la Bouenza en République du Congo Brazzaville. Il a fait ses études primaires dans son village natal, Kabadissou et à Kissengha où il a obtenu son Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires-C.E.P.E. en 1975. Dans sa Bouenza natale, il a eu la sacrée chance de compter parmi les tous premiers élèves cobayes du premier lycée interrégional (Bouenza-Lékoumou), et les premiers bacheliers en 1983.
    Diplômé de Master en gestion du patrimoine culturel, option Muséologie de l’Université Internationale de langue française au service du développement africain, Université Senghor d’Alexandrie d’Egypte, obtenu en 1997.

    Il a enseigné successivement le français aux lycées Thomas Sankara et Eméry Patrice Lumumba; la langue lingala à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports-INJS à Brazzaville. De 2003 à 2012, il a enseigné le théâtre et les civilisations africaines aux départements des Langues et Littératures Françaises-LLF, et Littératures et Civilisations Africaines-LCA à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines – FLSH, actuelle Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines - FLASH, à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville.
    Au plan professionnel, il a été Directeur de la célèbre École de Peinture de Poto-Poto, Directeur du Musée National du Congo, Directeur Général du Patrimoine et des Archives (DGPA), Directeur de cabinet du ministre de la culture et des arts ; Directeur de l’École du Patrimoine Africain - EPA basée à Porto Novo au Bénin. Il a été membre du Comité Scientifique de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle-OAPI basée à Yaoundé au Cameroun. Spécialiste en stratégies d’éducation du patrimoine, il est membre de plusieurs ONG, Associations et Groupes de recherches scientifiques du patrimoine culturel du continent africain et d’ailleurs. Il est cofondateur du Groupe de Recherche sur les Sûndi du Congo-GRSC.
    Il a écrit plusieurs articles sur le patrimoine de son pays et du continent africain, pour le compte de l’UNESCO, The Education Relief Foundation (Fondation pour une Education Equlibrée)-ERF, le Centre International de Recherche et de Documentation sur les Traditions et les Langues Africaines-CERDOTOLA, le Centre d’Etudes Linguistiques et Historiques par Tradition Orale-CELTHO, le Centre International d’Etudes pour la Restauration et la Conservation des Biens Culturels-ICCROM, le Conseil International des Musées Africains-ICOM, l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle-OAPI, L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle-OMPI, le Fonds Mondial du Patrimoine Africain-FMPA, l’Union Européenne-UE, l’Union Africaine-UA et d’autres institutions culturelles, éducatives et diplomatiques à travers le monde. Il est coauteur de plusieurs ouvrages dont, Valeurs kongo. Spécificité et universalité, 2013, Le mariage coutumier chez les Sûndi du Congo Brazzaville, 2
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