Les sabots perdus

Ecluse - EAN : 9782916564364

CHALOPIN EMILE

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Édition papier

EAN : 9782916564364

Paru le : 1 mars 2011

18,00 € 17,06 €

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Détails

EAN13 : 9782916564364
Réf. éditeur : 13
Editeur : Ecluse
Date Parution : 1 mars 2011
Disponibilite : Disponible
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 206
Format : H:24 mm L:155 mm E:20 mm
Poids : 414gr

Résumé

Résumé : Un véritable « roman du terroir » gâtinais, où le monde des bateliers rencontre celui des forestiers. Conflit inévitable ou solidarité nécessaire ? Les relations sociales de la fin du XIXe siècle ne sont pas toujours tendres.

Basile Fagard, on l’appelle « le Biais », quand on est du canal. C’est à cause de son allure, il a tiré la bricole trop jeune. Le jour où le chemin de Basile croise celui de Léonce Baugrin, la veuve de Mathias, sa vie prend un nouveau cours. Pour le meilleur et pour le pire. Pour le pire, parce que Léonce, on l’appelle « la Revêche » - faut dire que son mari est mort d’une drôle de façon ! Mais peut-être aussi pour le meilleur, parce que Léonce a une fille, qui s’appelle Justine… Le héros du roman, c’est peut-être le canal, lien nourricier en même temps que monstre impitoyable. L’héroïsme, c’est sans doute la solidarité qui évite de désespérer de la nature humaine. C’est bien la « pâte humaine » qui est le vrai sujet du livre d’Émile Chalopin.
« Roman à suspense, roman psychologique et sociologique, en même temps que superbe reconstitution de la vie en forêt d’Orléans, « Les sabots perdus », c’est tout cela à la fois – avec une bonne dose d’humour et une forte dose de compassion. »
Charles Diemer (La République du Centre)
Biographie : Descendant d’une famille de mariniers, Émile Chalopin est né en terre gâtinaise dans le village de Cepoy à l’aube des années trente. Bientôt, deux fléaux, la guerre et la tuberculose, plongent le pays dans la tourmente.
La famille Chalopin, comme beaucoup d’autres, est écartelée. Après une scolarité partagée entre la banlieue parisienne et son village, il apprend le métier de menuisier au centre des Bézards de Nogent-sur-Vernisson.
En 1949, il entre à l’usine Hutchinson. Là, il fait la rencontre du mouvement ouvrier. Secrétaire du syndicat, il est licencié en 1957. Après un nouveau licenciement des établissements Chauvet, il fonde son entreprise de menuiserie.
Il assume les fonctions de maire de la ville de Pannes de 1977 à 1983.
C’est en terre charolaise que lui vient le goût de l’écriture. Il publie alors La mémoire du Gabriel - 1888-1965 en hommage à ses grands-parents et au monde de la batellerie.