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Les souvenirs des autres
EAN : 9782365113977
Paru le : 28 mars 2024
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- EAN13 : 9782365113977
- Réf. éditeur : 1017780
- Collection : BEAUX LIVRES
- Editeur : Xavier Barral
- Date Parution : 28 mars 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 157
- Format : H:288 mm L:204 mm E:20 mm
- Poids : 850gr
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Résumé :
Ce livre rassemble pour la première fois le travail en Irlande d'Akihiko Okamura à l'occasion de la numérisation de ce corpus quasi inédit, accompagné de textes qui contextualisent son travail dans l'histoire de l'époque et celle du médium photographique.
Pendant les Troubles, la lutte pour l'indépendance qui dura de 1969 à 1998, l'Irlande du Nord a attiré un grand nombre de photojournalistes étrangers venu documenter les événements. Certains d'entre eux ont trouvé un sujet qui les touchait personnellement, les poussant à dépasser les codes du photojournalisme. C'est le cas du photographe japonais Akihiko Okamura qui a réalisé un travail unique et remarquable en couleur dans les premières années du conflit, et qui est curieusement encore méconnu aujourd'hui.
Né à Tokyo en 1929, Akihiko Okamura s'est distingué comme l'un
des grands photographes de guerre de sa génération, opérant
notamment au Vietnam au début des années 1960. Il est toujours
très respecté au Japon, mais son travail et son expérience en Irlande, essentiels à la fois dans son oeuvre et pour sa vie personnelle, ont été peu explorés. Okamura est arrivé sur l'île avec sa famille en 1969 et y a vécu jusqu'à sa mort en 1985. Il a photographié son quotidien et les alentours, mais a vite été pris d'intérêt pour le nord du pays et sa lutte pour l'indépendance.
Son attachement à ce pays et à son histoire l'ont conduit à produire l'une des oeuvres photographiques les plus significatives réalisées par un photographe étranger, mêlant à la fois cette simplicité du cadrage et du sujet, très japonaise, à une force dans la composition pour des sujets plus violents. En Irlande, il s'est éloigné du photojournalisme pour développer un témoignage plus personnel. Le choix de travailler en couleur, alors que les reportages de l'époque sont en N&B pour la plupart, et de privilégier des tonalités douces, comme hors du temps,
contrastent avec la violence de l'époque. Ses images semblent se
détacher du réel. Il percevait la permanence du quotidien dans
l'impermanence de la guerre.