Lettres à Thomas More sur son utopie (et celles qui nous manquent)

La Decouverte - EAN : 9782707191069
Thierry Paquot
Édition papier

EAN : 9782707191069

Paru le : 22 sept. 2016

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  • EAN13 : 9782707191069
  • Réf. éditeur : 635665
  • Collection : CAHIERS LIBRES
  • Editeur : La Decouverte
  • Date Parution : 22 sept. 2016
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 187
  • Format : H:191 mm L:125 mm E:17 mm
  • Poids : 195gr
  • Résumé : À l'occasion des 500 ans de la première publication d'Utopia, l'un des livres les plus célèbres de la pensée moderne, Thierry Paquot adresse plusieurs lettres à son auteur, l'humaniste Thomas More (1478-1535). Pourquoi une telle postérité ? Pourquoi son auteur l'a-t-il si peu mise en pratique ?, etc. Sur un ton amical et passionné, ce compagnon de route de toutes les utopies réanime les puissances d'une idée et les virtualités d'une œuvre cinq fois centenaire.

    Mon cher Thomas,
    C'est inconscient de mon audace que j'ose m'adresser à toi, l'Humaniste, l'auteur de L'Utopie – publié il y a tout juste cinq cents ans –, d'abord pour te remercier de ce texte si original qui a nourri d'innombrables rêves pour changer la société.
    Tu ne me croiras pas, mais dans la jeune URSS, des ouvriers ont donné ton nom à leur soviet. Et, de son côté, le Vatican t'a canonisé ! Quel héritage ! Quand on pense que toi, l'Érudit, tu es devenu chancelier du roi Henri VIII (qui t'a fait décapiter...), que tu n'as pas mis en œuvre une seule réforme digne de ce nom (toi, le saint patron des gouvernants), tu comprendras que ta vie, ton œuvre et sa postérité restent un vrai mystère...
    Depuis quelque temps, l'utopie a mauvaise presse – il faudra que je te parle de ces " totalitarismes " qui ont abîmé ta belle idée. Et pourtant, je connais nombre de mes contemporains qui seraient ravis de ta proposition de réduire le temps de travail quotidien à 6 heures ou celle de laisser tout individu libre de croire dans le dieu qu'il veut. Qu'est-ce qu'un bon gouvernement ? Comment mettre fin à la guerre ? Comment libérer l'individu tout en assurant les conditions de son bien-être social ? Toutes ces questions étaient les tiennes. Je suis persuadé que notre époque est en panne, que notre imaginaire politique bégaie ou fait du sur place. Il lui faut carburer à l'utopie pour quitter cette désespérance et avancer sur le chemin des possibles.
    En ta précieuse compagnie.
    Bien à toi,
    Thierry

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