LEUR USINE, NOS VIES, NOS MORTS - DE LOCKHEED A BOSCH BEAUVAIS (1956-2020)

Syllepse - EAN : 9791039902601
MERY CATHERINE
Édition papier

EAN : 9791039902601

Paru le : 26 oct. 2024

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  • EAN13 : 9791039902601
  • Réf. éditeur : 364314
  • Collection : PRESENT AVENIR
  • Editeur : Syllepse
  • Date Parution : 26 oct. 2024
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : 0.80 x 21.00 x 21.00 cm
  • Poids : 240gr
  • Résumé : Installée à Beauvais il y a quarante ans, l'autrice, Catherine Méry, alors jeune institutrice, milite alors à la Ligue communiste révolutionnaire et participe à la vie associative, syndicale et politique locale. L'activité militante est particulièrement tournée vers ce qui était l'un des «poumons ouvriers» de Beauvais: l'équipementier automobile qui portera successivement les marques de Lockheed, DBA, Bendix et Bosch. Elle y rencontrera son compagnon, Gaby Hauet, agent technique chez DBA et syndicaliste. Elle nous propose un récit vivant et frémissant de la vie des hommes et des femmes qui y travaillent: salaires, emploi, conditions de travail, droit syndical sont au coeur des combats quotidiens. Beaucoup de ces salarié·es mourront à petit feu car l'amiante est partout dans l'usine. Pour relater l'ascension et la chute de la maison Bosch de Beauvais, Catherine Méry s'appuie sur les archives locales, notamment celles du syndicat CFDT de l'usine, sur les documents rassemblés au cours d'une vie: tracts, bulletins, «feuilles de boîte», articles de presse et comptes rendus de conseils municipaux. Elle donne, évidemment, une large place aux «gens», à celles et ceux qu'elle a côtoyés, les ancien·nes salarié·es, ainsi qu'aux acteurs politiques qui ont géré le dossier. Très inscrit dans la réalité sociale et politique du Beauvaisis, le récit de Catherine, toujours au plus proche de l'activité syndicale «de la boîte», nous emmène également à la rencontre des Lip et des syndicalistes polonais de Solidarnosc auxquels ils apportent aide, argent et matériel. La politique patronale est impitoyable. L'amiante sert d'«alibi» pour accompagner les licenciements et l'abandon du site. Une autre bataille s'engage alors pour faire reconnaître le «préjudice dû à l'amiante». Elle durera huit ans et se soldera par une victoire. Entretemps nombre des plaignant·es auront disparu, emporté·es par l'amiante. Aujourd'hui, après la fermeture du site, écrit Catherine Méry, «il ne reste plus qu'une friche». Mais si la nature semble y reprendre ses droits, «la dépollution est toujours en attente»...
  • Biographie : Institutrice à Beauvais (Oise)
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